Évaluation gouvernementale : plus que 30% pour le ministère de l’Enseignement Supérieur avant d’atteindre les objectifs assignés

« Dans le cadre du plan d’action opérationnel, nous avons un taux de 70% de réalisation des activités. Bien entendu, ce taux va être amélioré parce qu’il y a des activités que nous avons réalisées entre le mois d’août et maintenant que nous n’avons pas prises en compte dans le rapport ».

Ces propos sont de Dr Facinet Conté, secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, à l’issue de l’évaluation finale des contrats annuels de performance du département, ce lundi 24 novembre 2025 par la commission d’évaluation de la primature.

Ces résultats, quoiqu’encourageants, méritent d’être rehaussés. Il a été alors demandé au ministère de prendre en compte ces activités très rapidement. Cela va, selon le secrétaire général, impacter positivement le taux de réalisation des activités au niveau du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.

Malgré la volonté affichée de rehausser l’image de l’enseignement supérieur à travers les réformes engagées, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation reste confronté à des difficultés, que le secrétaire général

Facinet Conté n’a pas manqué de signaler à la commission d’évaluation. « Nous avons, en effet, des difficultés que nous n’avons pas manqué de signaler à la commission d’évaluation, surtout sur le plan financier, où nous avons des problèmes de décaissement pour pouvoir réaliser les activités planifiées dans notre plan d’action opérationnel », a-t-il précisé.

Cependant, le département a mené plusieurs actions au courant de cette année.

« Nous avons pu toiletter les textes de l’enseignement supérieur. Nous avons de nouveaux règlements pour gouverner les études au niveau de l’enseignement supérieur. Nous disposons d’une plateforme unique de documentation pour permettre aux apprenants d’avoir accès aux livres. Nous avons recruté des enseignants-chercheurs, aussi bien guinéens que non guinéens, pour améliorer le taux d’encadrement de nos institutions. Nous avons réalisé plusieurs infrastructures, mais également pu mettre à disposition au sein des institutions d’enseignement supérieur des équipements pour faciliter l’apprentissage », a-t-il signalé.

Toutefois, conclut-il, « nous sortons de cette évaluation avec un sentiment de satisfaction parce que les retours des cadres de la Primature qui nous ont évalués nous montrent que nous avons donné satisfaction à cette commission. Nous avons bien voulu leur dire que nous allons prendre en compte leurs observations et que très rapidement, ils auront la dernière version de notre rapport d’évaluation », a-t-il conclu.

Alhassane Fofana