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Le ministère de la pêche et de l’économie maritime a participé, ce lundi à la primature, à l’exercice d’évaluation des départements ministériels, une initiative lancée par le premier ministre Amadou Oury Bah.
Devant la commission d’évaluation de la primature, le secrétaire général du département, Morlaye Soumah, a annoncé la réalisation de nombreuses activités. Ces efforts ont permis au ministère d’atteindre un taux de 100% de réalisation sur l’objectif 3 relatif à la souveraineté maritime.
Au terme de cet exercice, le secrétaire général a exprimé sa satisfaction.
« Je rappelle qu’une haute évaluation à mi-parcours a déjà eu lieu, nous permettant de nous assurer de la mise en œuvre des trois objectifs stratégiques définis dans notre lettre de mission : la gouvernance du secteur halieutique, la gestion des infrastructures et la souveraineté maritime », a-t-il déclaré.
Il a ensuite précisé les taux de réalisation pour chacun des objectifs : Souveraineté Maritime au niveau de l’objectif 3 : 100% ; Gestion des infrastructures au niveau de l’objectif 2 : 79% ; Gouvernance des ressources halieutiques au niveau de l’objectif 1 : 69%.
« Cet exercice normal nous permet, suite à l’étude diagnostique que M. le ministre Fassou Loua a bien voulu réaliser, de nous préparer pour les actions concrètes à mettre en œuvre durant l’exercice 2026 », a-t-il ajouté.
Des difficultés persistent toutefois, notamment en ce qui concerne l’exécution budgétaire et les moyens logistiques.
Concernant le faible taux de décaissement, le Secrétaire Général a apporté une clarification essentielle, insistant sur le fait que le taux de seulement 3% ne concerne qu’un seul poste budgétaire.
« Il faut noter que lors de notre passage au CNT, il est ressorti que nous avons 3% d’exécution au niveau du Titre 5. J’insiste là-dessus pour que la communication ne soit pas déformée. C’est le niveau des infrastructures et des investissements qui est à 3%, et non l’ensemble du budget », a-t-il clarifié.
Morlaye Soumah a expliqué ce faible taux par l’existence de 47 contrats en cours d’approbation. Il a toutefois rassuré que la plupart de ces contrats a été approuvée.
« À ce jour, je vous précise que 40 de ces contrats sont approuvés. Ce qui veut dire que si on doit réévaluer, nous ne serons plus à 3%, mais nous allons dépasser la barre de 30% à date. Le DAF, le Chef de Cabinet et le PRMP sont à pied d’œuvre pour engager le paiement des avances de démarrage afin de rehausser ce taux », a-t-il indiqué.
La problématique de l’accès au poisson à un prix abordable a également été abordée. Selon Morlaye Soumah, la cherté du poisson sur le marché est un sujet central. Il a souligné les efforts déjà menés par le Ministre Fassou Théa.
« En termes de résultats, les intrants et l’encouragement que le ministre a mis en œuvre pour doter nos pêcheurs artisanaux de moyens ont permis d’accroître le niveau de production », a signalé le secrétaire général.
Il a indiqué que ces efforts seront poursuivis pour augmenter la quantité de poisson et par conséquent, réduire les prix.
« Je note que 24% de nos consommations proviennent aujourd’hui de nos produits de mer. Le niveau de production de la pêche artisanale, qui couvre 70% de notre marché local, peut aider à réduire le prix. Le projet Kounki va y contribuer. Les accords sont ratifiés au CNT et le décret de promulgation est en cours. Ce projet aidera nos pêcheurs artisanaux à s’organiser et à produire davantage. Cela permettra à tout le monde d’avoir du poisson de qualité sur le marché, et à prix concurrentiel », a-t-il martelé.
Alhassane Fofana
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il y a 12 heures
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