Évaluation finale 2025 du ministère de l’Économie : « nous sommes à une moyenne de 90 % du taux d’atteinte des indicateurs initialement ciblés » (SG)

C’est une véritable course contre la montre. À quarante jours de la fin de l’année 2025, les responsables des départements ministériels se succèdent à la Primature pour présenter leurs bilans, conformément aux lettres de mission qui leur ont été confiées par le Premier ministre.

C’est dans ce cadre que le secrétaire général du ministère de l’Économie et des Finances, Mamoudou Touré, représentant le ministre Mourana Soumah, a répondu aux questions de l’équipe technique de la Primature, présidée par le Premier ministre.

Selon lui, trois axes majeurs ont guidé le travail du ministère :

1. La gouvernance et la gestion des finances publiques ;
2. La gestion des investissements et du partenariat public-privé ;
3. Le rôle du ministère dans la conception et la mise en œuvre des politiques économiques.

« L’occasion a été belle pour les cadres du ministère de venir présenter l’ensemble des réformes initiées, ainsi que les actions et activités menées, qui nous ont permis d’atteindre un niveau de performance globalement très satisfaisant. Nous sommes dans une moyenne de 90 % du taux d’atteinte des indicateurs de résultats initialement ciblés.

Ceci est le fruit de plusieurs facteurs : d’abord la vision du ministre Mourana Soumah pour ce département hautement stratégique ; ensuite la qualité des outils que nous avons élaborés de manière méthodique et scientifique, en impliquant tous les cadres du département.

Tout cela s’est fait dans un esprit de transparence, conformément au principe de redevabilité. En tant qu’agents publics, nous devons rendre compte. Cette session d’évaluation nous a permis de le faire, à travers les trois axes consignés dans la lettre de mission adressée par le Premier ministre », a indiqué le secrétaire général.

Un ministère transversal au cœur du développement

Le ministère de l’Économie et des Finances, considéré comme l’épine dorsale du développement socio-économique du pays, dit avoir tenu compte de la synergie d’action interministérielle, qui selon lui commence à porter ses fruits.

« Les efforts engagés en matière de réformes et d’initiatives visent un objectif final : améliorer les conditions de vie des populations guinéennes. Cela passe par une mobilisation plus importante des ressources, la réalisation de projets d’infrastructures et d’autres projets structurants.

Aujourd’hui, il suffit de regarder le paysage guinéen pour constater les nombreux chantiers en cours. Il faut rappeler que le service chargé de la programmation et du suivi des infrastructures relève du ministère. Or pour les réaliser, nous avons besoin de financements mobilisés également par nos services.

Étant donné la position stratégique du ministère, nous travaillons étroitement avec les départements sectoriels. Les résultats obtenus par ces départements portent en partie la marque du ministère, que ce soit en matière de mobilisation des ressources ou de gestion de la chaîne de dépense », a ajouté Mamoudou Touré.

Vers les 100 % du CAP : une ambition assumée

Atteindre les 100 % d’exécution du Contrat Annuel de Performance (CAP) était l’objectif fixé par le ministre Mourana Soumah. Le taux de 90 %, déjà atteint, est considéré comme un acquis solide.

D’ailleurs ce niveau de performance a contribué à ce que la République de Guinée obtienne sa première notation inaugurale souveraine : B+ avec perspective stable, un signal apprécié sur le plan international.

Le Premier ministre Amadou Oury Bah a félicité et encouragé le département, avant de formuler des recommandations.

« Vous savez, il est parfois facile d’être premier, mais il est très difficile de se maintenir. La forte recommandation de la Primature est de poursuivre cette dynamique, afin de maintenir le rythme et la cadence. Cela est tombé dans de très bonnes oreilles et se reflétera dans nos actions quotidiennes pour permettre à notre pays de se repositionner sur la scène internationale et de continuer à créer de la richesse pour les populations.

La Primature nous a également conseillé d’intensifier la collaboration avec les départements sectoriels, car leur performance dépend en partie de la qualité de l’interministérialité. Elle a salué la qualité de la collaboration à travers les conseillers sectoriels affectés au ministère. Sous les instructions du ministre, nos portes leur sont toujours ouvertes.

Au final, nous faisons partie de la même famille et œuvrons pour un objectif commun : améliorer les conditions de vie de nos populations, en leur garantissant des services sociaux de base, des infrastructures de qualité, ainsi qu’un système éducatif et sanitaire performant », a conclu Mamoudou Touré.

Saidou Lébêré

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