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Le ministère de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi a achevé son évaluation annuelle des contrats de performance, une initiative pilotée par la primature. Les résultats de cette évaluation indiquent que le département ministériel a atteint 85% de ses objectifs fixés dans la lettre de mission signée par le premier ministre.
Ces objectifs étaient centrés sur trois axes majeurs : La modernisation des institutions d’enseignement technique et de formation professionnelle ; L’emploi et l’employabilité des jeunes ; La gouvernance et la modernisation des infrastructures.
Au sortir de la commission d’évaluation, Docteur Julien Bongono, secrétaire Général du ministère, a exprimé sa satisfaction.
« Ces objectifs ont été atteints à hauteur de 85 %, et cela a été validé par la primature », a-t-il déclaré, soulignant les avancées réalisées dans le pilotage du système, l’employabilité des jeunes, et l’amélioration des conditions d’apprentissage.
Selon le secrétaire général, le ministère a mis en œuvre plusieurs actions concrètes. Pour la première fois, le département a introduit des manuels pédagogiques de référence dans ses établissements. L’approche adoptée visait à adapter l’offre de formation aux besoins réels du marché du travail et de l’économie nationale.
« Nous avons commencé à faire en sorte que les formations soient adaptées à ces besoins du travail (…). Dès lors que l’offre de formation est adaptée, les apprenants vont être formés de sorte que quand ils sortent, ils retrouvent de l’emploi », a précisé Dr. Bongono.
Les 85 % de réalisations, à quelques semaines de la fin de l’année, montrent, d’après lui, que le ministère est effectivement sur ce chemin.
Malgré ces succès, le secrétaire général a évoqué deux principales difficultés qui ont ralenti l’atteinte des 100 % d’objectifs, en particulier au niveau de la gouvernance et des infrastructures.
La première difficulté concerne la non-validation des textes organiques de plusieurs services et directions du ministère, ainsi que des statuts de l’AGUIPE. Ce blocage engendre des problèmes de gestion administrative.
La seconde difficulté, est la lenteur des décaissements des fonds. Les activités d’infrastructures et d’amélioration de l’environnement d’apprentissage ont stagné, atteignant seulement 64% de réalisation.
« Il y a de la lourdeur, de la lenteur, de la complexité dans les procédures de passation de marché, mais aussi de la lourdeur et de la lenteur, de la complexité dans les processus d’engagement et de décaissement des fonds pour faire les activités », a-t-il martelé.
Poursuivant, il a révélé un taux de décaissement du budget de seulement 26 % pour les dépenses du projet de loi de finances rectificative.
Enfin Dr. Bongono, a plaidé en faveur de la résolution de cette problématique liée au décaissement, communes à l’ensemble des départements ministériels à partir de l’année prochaine.
Alhassane Fofana
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il y a 2 heures
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