Guinée : les indicateurs macroéconomiques au beau fixe, selon le gouvernement

il y a 2 heures 12
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Lors de la conférence de presse qu’il a animée ce mercredi 26 novembre 2026, le ministre Ousmane Gaoual Diallo a tenu à aborder le sujet lié à la performance économique actuelle du pays ainsi que sur ses perspectives.

Selon lui, les indicateurs demeurent résilients malgré un contexte géopolitique mondial marqué par de fortes incertitudes.

Rappelant les dernières projections du Fonds monétaire international (FMI), le ministre a indiqué que la Guinée « a enregistré une croissance de 7,1 %, ce qui est attendu jusqu’à la fin de l’année ».

Une dynamique qui, selon lui, devrait également se maintenir en 2026 et pourrait même permettre au pays d’atteindre un niveau de croissance jamais égalé.

« Ce sera l’une des plus élevées de l’Afrique subsaharienne. En 2026, la perspective va nous amener à titiller les 10%. Ce qui va confirmer la solidité de notre économie et l’efficacité des réformes engagées dans ce domaine », a-t-il souligné.

Cette performance, a précisé le ministre, provient de la bonne maîtrise de l’inflation qui est restée autour de 3 %. « C’est l’un des taux les plus bas de la sous-région », a-t-il indiqué.

Les performances macro-économiques de la Guinée s’expliquent également par la consolidation des réserves de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG). Celles-ci étaient évaluées en 2024 à 1,2 mois d’importation en réserve monétaire, se retrouvent aujourd’hui à 3,3 mois.

« C’est quasiment un triplement des réserves, ce qui est très important, et qui conforte la stabilité de notre monnaie nationale. Chacun d’entre vous le voit quotidiennement : on n’a pas de grande variation entre le franc guinéen et les devises étrangères. Ceci renforce notre crédibilité à l’international, ce qui a amené l’agence Standard & Poor’s à gratifier notre pays d’une notation souveraine de B+, ce qui est aussi important pour une notation inaugurale. Et, par la même conséquence, le GAFI nous a sortis de la liste grise des pays à grand potentiel de corruptibilité, de malversation, etc. Ce qui consacre la rigueur de la gestion économique et financière du pays et veut dire que la lutte contre la corruption est bien appréciée », a-t-il indiqué.

Le ministre Ousmane Gaoual Diallo a par ailleurs indiqué que ces performances devraient augmenter avec « la mise en route du Simandou ».

Ce mégaprojet a pour objectif d’aller à une exportation de près de 120 millions de tonnes dès 2026, avec un impact économique assez important.

« C’est une prévision de 26 % de croissance de notre PIB et des revenus directs de près de 650 millions de dollars attendus pour l’année 2026 », a indiqué le ministre.

MohamedNana BANGOURA

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