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Interdiction de sortie de ses cadres, confiscation de documents de voyage, poursuites judiciaires et détentions prolongées : depuis le 5 septembre 2021, le RPG Arc-en-ciel souffre le martyr. L’ancien parti au pouvoir, dont l’existence est profondément menacée, tente tant bien que mal de résister. Pour couronner le tout, le parti est placé sous observation pour une durée de trois mois et doit organiser son congrès sous peine de suspension par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).
“Le parti est fortement menacé”, a déclaré Mohamed Lamine Kamissoko, membre du Bureau politique national du RPG.
Pour illustrer ses propos, il a évoqué la détention de plusieurs hauts responsables, dont l’ancien Premier ministre Kassory Fofana, l’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Damaro Camara, l’ancien ministre de la Défense Mohamed Diané, l’ancien ministre de l’Urbanisme Ibrahima Kourouma et l’ancien ministre de l’Environnement Oyé Guilavogui, entre autres.
“Tous les grands responsables du parti sont en prison. Ceux qui ne sont pas en prison sont sous contrôle judiciaire. Je ne sais pas comment on peut dire à un tel parti politique de présenter les situations quotidiennes et financières durant les trois dernières années. On se pose la question, pourquoi tout ça ?”, a-t-il souligné, faisant allusion aux résultats de l’évaluation des partis politiques.
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