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Dans le cadre du projet de promotion de la participation des jeunes -hommes et femmes- à la consolidation de la paix dans les quartiers ciblés de l’axe Hamdallaye-Kagbélen, la Direction générale de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DGCIP) a procédé, ce mardi 28 octobre, au lancement officiel d’un atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux.

L’objectif principal est de former ces acteurs aux techniques de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion des conflits, ainsi qu’à la mise en place de réponses alternatives face aux discours de haine.
Destiné aux acteurs impliqués dans la prévention et la résolution des conflits, notamment les représentants de la société civile, les forces de défense et de sécurité, les leaders religieux et les jeunes de l’axe, cet atelier vise à doter les participants de compétences essentielles pour l’avenir de la nation. Il permettra également de :
- renforcer leurs aptitudes en négociation et médiation,
- améliorer la gestion pacifique des différends,
- développer des mécanismes locaux d’alerte précoce et de prévention des crises,
- identifier et mettre en œuvre des réponses constructives face aux discours de haine et à l’incitation à la violence, notamment en ligne.
Dans son allocution d’ouverture, Ahmed Sékou Traoré, président de la délégation spéciale (PDS) de Ratoma, a souligné l’importance d’un diagnostic approfondi pour identifier les sources des problèmes de la commune.

« Les problèmes que nous vivons sur notre territoire étaient véritablement liés à la violence et à la délinquance, ce qui traduit un manque de dialogue social communautaire. Nous avons donc fait de l’instauration du dialogue communautaire une priorité, à travers plusieurs actions sur notre territoire. Dans cette démarche, nous avons bénéficié du soutien particulier de notre partenaire commun, le PNUD, dans un projet qui vise à promouvoir le dialogue à la base », a-t-il expliqué.

Pour sa part, le directeur général de la DGCIP, Amirou Diawara, a rappelé l’importance du rassemblement des acteurs pour préserver la cohésion nationale : « Face à un monde où les tensions semblent croissantes, il est du devoir de tous les acteurs concernés de se rassembler pour promouvoir la paix et la cohésion sociale. Cet atelier constitue une étape cruciale pour bâtir une société harmonieuse où chaque conflit peut être traité avec respect et compréhension. Nous avons tous été témoins des conséquences dévastatrices des conflits qui détruisent des vies, fragmentent nos communautés et laissent des cicatrices pour les générations à venir… »
Salvant les efforts entrepris par le président de la Transition, le général Mamadi Doumbouya, le directeur général de la DGCIP a également exprimé ses attentes : « Nous avons foi que ces deux journées de travaux permettront non seulement de renforcer nos capacités, mais aussi de favoriser un esprit de collaboration, d’écoute et de responsabilité partagée entre tous les acteurs présents. »

La représentante du Premier ministre, Adama Garanké Diallo, conseillère à la Primature, a, quant à elle, insisté sur la politique du gouvernement en matière de paix et de cohésion nationale : « Le gouvernement, sous le leadership éclairé du Chef de l’État, le général d’armée Mamadi Doumbouya, place la prévention des conflits et la lutte contre les discours de haine au cœur de sa politique. Notre vision est celle d’une consolidation de la paix où chaque citoyen, quelle que soit son appartenance, se sent écouté et respecté. C’est pourquoi la jeunesse, moteur de notre avenir collectif et de la cohésion sociale, est au centre de notre gouvernance et de notre stratégie de développement durable. Cet atelier s’inscrit pleinement dans cette dynamique. »
Selon Mme Diallo, l’initiative vise à outiller les acteurs locaux et les jeunes leaders pour qu’ils deviennent les artisans du dialogue, de la tolérance et du vivre-ensemble dans leurs communautés respectives : « Je suis convaincue que ces connaissances et ces outils contribueront significativement à la promotion d’une culture de paix, de respect et de tolérance à Ratoma, favorisant un climat social apaisé. »
Avant de procéder au lancement officiel de l’atelier, la conseillère a tenu à remercier chaleureusement les partenaires techniques et financiers, notamment le PNUD pour son engagement constant et son expertise, ainsi que le Fonds de Consolidation de la Paix pour son appui financier essentiel à la mise en œuvre du projet.
Mamadou Yaya BARRY
L’article Ratoma : lancement d’un atelier de renforcement des capacités pour la promotion de la paix sur l’axe Hamdallaye-Kagbélen par la DG-DGCIP est apparu en premier sur Mediaguinee.com.
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