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Le 3 mai de chaque année est célébré la journée mondiale de la liberté de la presse. En Guinée, cette journée est célébré dans un contexte difficile ou plusieurs médias font face à des restrictions et la plusieurs journalistes et leur site d’information sont suspendus de toute activité par la Haute Autorité de la Communication (HAC). Une situation qui ne laisse pas indifférent le président de UFDG
A travers ses réseaux sociaux, Cellou Dalein Diallo, a exprimé son inquiétude face au musèlement de la presse guinéenne par les Autorités de la Transition.
« La presse guinéenne aura été durement éprouvée ces derniers mois par les autorités de la Transition qui n’ont rien ménagé pour la museler. Le CNRD n’a pas hésité, en instrumentalisant la HAC et l’appareil judiciaire, à procéder à l’arrestation, à la séquestration des journalistes, au démantèlement des émetteurs des groupes de presse, au brouillage des ondes et à la coupure d’Internet. Ces entraves récurrentes à l’exercice de la liberté de la presse, en invoquant très souvent des raisons de Sécurité Nationale, ne visaient en fait qu’à faire taire les critiques qui dénonçaient la corruption et l’enrichissement effréné des dirigeants ainsi que la violation de la Charte de la Transition », a–t-il dénoncé.
Plus loin, Cellou Dalein Diallo a exprimé sa solidarité et son soutien aux hommes de média qui s’activent dans la lutte pour la restauration de la liberté de la presse en Guinée.
« Je saisis l’opportunité que m’offre la célébration de cette journée, pour exprimer ma solidarité à tous les journalistes victimes de cette folie liberticide de la junte et pour réitérer mes encouragements et mon soutien à tous ceux qui luttent pour la restauration de la liberté de la presse et du droit à l’information », a déclaré le leader de l’UFDG
Mariame Diallo pour Actuguinee.org
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