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Ce mercredi 1er mai 2024, journée internationale du travail, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a défilé pour la première fois de son histoire aux côtés des autres travailleurs du mouvement syndical guinéen. Les hommes de médias ont profité pour dénoncer les emplois perdus dans le métier dû principalement aux différentes restrictions qu’ils subissent.
Arborant des gilets de presse avec des bandeaux rouges attachés à la bouche et des pancartes en main, c’est la façon dont le SPPG a trouvé pour dénoncer ce que la presse traverse depuis quelques mois
« Le message clé à délivrer aujourd’hui, c’est de dire qu’à cause des brouillages des ondes des radios et le retrait de certaines télé des bouquets de canal +, nous nous retrouvons aujourd’hui avec plus 500 emplois détruits dans les entreprises de presse à Conakry comme à l’intérieur du pays. Nous avons bandé nos bouches parce que les médias n’arrivent pas à parler, on nous a fermés la bouche », a déclaré Sékou Jamal Pendessa le secrétaire général du SPPG.
Sékou Jamal Pendessa a profité de l’occasion pour lancé une invite aux autorités guinéennes.
« On demande aux autorités de libérer les médias, de libérer la presse, de libérer la démocratie. Parce que la démocratie s’exprime à travers les médias. C’est la première fois que les journalistes ont défilé sous la conduite du syndicat des professionnels de la presse de Guinée. Cette coïncidence historique et symbolique, mais nous demandons une fois encore, la libération des médias », a lancé le secrétaire général du SPPG.
Amadou Diawo Barry pour Actuguinee.org
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