Excellence, Monsieur le Président de la République, Ignace Deen a besoin de vous (Dr Karamo Kaba)

il y a 2 heures 10

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Excellence, le Centre Hospitalier Universitaire Ignace Deen traverse une détresse chronique due au manque de matériel médical adapté.

Cette situation compromet gravement la prise en charge de nombreux patients et met péril plusieurs vies. C’est extrêmement préoccupant.

Un hôpital national, symbole censé représenter l’excellence de notre système de santé, se retrouve aujourd’hui dépourvu d’un scanner de dernière génération, pourtant indispensable pour un diagnostic rapide et un traitement efficace des maladies cardiovasculaires et autres.

Nous sommes en 2025, pourtant Ignace Deen manque toujours de scanners fonctionnels.

La radiographie numérique est instable, et des nourrissons ont même perdu la vie faute d’oxygène suffisant… Comment est-ce possible ?

Monsieur le Président, je ne sais pas si cette réalité vous parvient avec précision, mais un hôpital aussi important qu’Ignace Deen ne dispose pas de scanners modernes.
 Ce manque met directement en danger la vie des patients : quelqu’un qui fait un AVC ischémique dans cet hôpital risque tout simplement de mourir faute d’imagerie rapide. C’est inadmissible.

Selon mes recherches, voici quelques coûts estimatifs d’acquisition de scanners :

-CT « 16 slices » : environ 285 000 à 360 000 USD (selon Excedr)
-CT « 64 slices » : environ 500 000 à 700 000 USD
-CT très haut de gamme (128, 256 slices ou plus) : près d’un million USD et davantage
-Les scanners dits « premium » peuvent dépasser 2 millions USD, selon leur performance.

Monsieur le Président, un simple appel de votre part pourrait permettre à cet hôpital historique d’obtenir au moins deux ou trois scanners de nouvelle génération. J’en suis convaincu.
 Et cela sauverait des milliers de vies, celles de patients vulnérables venant de tout le pays. Nous avons alerté à plusieurs reprises le département concerné, mais la situation demeure inchangée.

C’est pourquoi je me permets d’attirer directement votre attention, Monsieur le Président.

Connaissant votre pragmatisme dans ce type de circonstances, je suis convaincu que vous pouvez résoudre ce problème dans les plus brefs délais, pour le bien-être et la survie de nombreux malades guinéens.