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La 3ᵉ journée de négociations bipartites entre le gouvernement et l’intersyndicale du secteur éducatif s’est tenue ce mercredi 19 novembre 2025, au ministère de la Fonction publique à Kaloum. Au centre des discussions : le statut particulier des enseignants, revendication majeure portée par les syndicats depuis près de deux décennies.

Selon Aboubacar Diesto Camara, porte-parole de l’intersyndicale, la rencontre a été élargie au Syndicat National de l’Enseignement Technique, au SNAESUR et au Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
« Depuis 14 heures, l’intersyndicale a tenu une séance exclusivement élargie à l’ensemble des syndicats concernés. Nous étions en salle pour aborder un point longtemps oublié : la suppression du samedi dans l’enseignement supérieur. Ce point, qui constituait initialement un blocage, a finalement été reporté à une autre date après discussion », a expliqué M. Diesto Camara.
Concernant le statut particulier, le gouvernement a sollicité un délai afin de consulter les techniciens des ministères du Budget, des Finances et de la Fonction publique pour préparer des propositions solides. L’intersyndicale a refusé ce calendrier, estimant le délai trop long.
« Notre cheval de bataille reste le statut particulier. Pour le gouvernement, ce point est comme une épée de Damoclès. Nous avons rejeté la date de vendredi, jugée trop éloignée, et retenu mardi afin de permettre aux ministres et techniciens concernés de se retrouver et de nous présenter une proposition concrète », a-t-il précisé.
L’intersyndicale a également adressé un ultimatum aux autorités : « Nous demandons aux enseignantes et enseignants de Guinée de rester mobilisés. Nous avons attendu 19 ans, depuis 2006, pour ce statut. Mardi, nous viendrons avec des arguments forts et une décision finale. Si la fumée blanche ne sort pas d’ici mardi soir, ce sera notre dernière rencontre. Nous avons demandé à la partie gouvernementale de réunir tous les arguments pour que, dès mardi, on puisse dire oui à notre statut particulier. »
D’autres points ont aussi été discutés : le déblocage des salaires des enseignants suspendus depuis 2023 et l’intégration des contractuels.
Selon le porte-parole, « le principe du déblocage des salaires pour tous ceux qui sont en poste est acquis, soit 1 660 points. Pour les cas de substitution ou de doublons, cela sera étudié progressivement. »
Sur la question des contractuels non retenus, il précise : « Il s’agit d’un autre point fondamental. Des discussions ont eu lieu, mais pour l’instant, nous n’avons pas encore de compréhension totale avec la partie gouvernementale. »
L’intersyndicale promet donc de revenir mardi prochain avec une position « claire et définitive », dans l’espoir que cette rencontre mette enfin un terme à près de vingt ans d’attente autour du statut particulier des enseignants.
Mayi Cissé
623 62 53 65
L’article Négociation éducative : « si la fumée blanche ne sort pas d’ici à mardi soir, ce sera notre dernière rencontre » est apparu en premier sur Mediaguinee.com.
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