Déclaration des FVG : un co-fondateur du FNDC met les pieds dans le plat, exige avant tout la démission au sein des organes de transition

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Dans une déclaration récemment relayée dans les médias, les Forces vives de Guinée (FVG) pointant du doigt une panoplie de manquements, ont réaffirmé leur position de ne plus reconnaître la junte au pouvoir en Guinée à partir du 31 décembre, demandant de ce pas leur départ et la mise en place d’une transition civile en janvier 2025.

Au lendemain de cette déclaration qui a fait l’actualité, des voix s’élèvent. Parmi elles, celle de Alsény Farinta Camara, responsable à l’organisation du FNDC et membre des Forces Vives, qui soutient cette position de ses confrères mais estime que pour une question de cohérence dans les dits, les représentants des partis politiques et des acteurs de la société civile réunis au sein des Forces Vives de Guinée devraient d’abord démissionner des organes de la transition avant de vouloir porter une quelconque réclamation.

« Déclaration relative à la suspension de toutes actions des Forces Vives de Guinée

Dans la déclaration des Forces Vives de Guinée en date du mercredi 25 décembre 2024 relative à la non reconnaissance de la junte militaire, d’exiger son départ et de la mise en place d’une transition civile où il est également prévu des manifestations pacifiques dans les rues et sur les places publiques dans le Grand Conakry, le 06 janvier 2025 et continuerons ultérieurement dans les préfectures de l’intérieur.

À rappeler que, la transition militaire initialement démarrée, le 05 septembre 2021 avait suscité de nombreux espoirs au sein de la population guinéenne. Malheureusement, après trois ans de mauvaise gouvernance démocratique, la désillusion est amère sur chaque périmètre du territoire national. Le chef de la junte Mamadi Doumbouya, dirige aujourd’hui un État où règnent la répression, l’autoritarisme, la violence, la corruption endémique et l’enrichissement illicite de l’élite militaire et civile. Toute forme de critique y est sévèrement réprimée.

Au regard des défis et des enjeux démocratiques en cours, en tant que responsable à l’organisation et co-fondateur du FNDC et membre des Forces Vives de Guinée, j’estime indispensable la suspension de notre déclaration et de toutes actions avant la date indiquée pour exiger la démission des représentants des partis politiques et des acteurs de la société civile épris de justice sociale, de gouvernance vertueuse, transparente et redevable des organes de la transition, réunis au sein des Forces Vives de Guinée.

Ensemble Unies et Solidaires, nous vaincrons !

Fait à Dakar, le 26 décembre 2024″

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