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Résolument déterminé à faire changer les mentalités pour rompre avec le cycle infernal de trahison et de manipulation auquel le peuple de Guinée fait face depuis des lustres, le leader du parti Bloc Libéral (BL), Dr Faya Millimono, a lancé un appel au sens de responsabilité des dirigeants.
Il les invite à honorer la parole donnée et à respecter les engagements auxquels ils ont souscrit.
« Il est grand temps de briser ce cycle infernal. Notre pays ne saurait être indéfiniment le théâtre des mêmes errements, des mêmes manipulations, des mêmes trahisons. Nous devons réapprendre à honorer la parole donnée, à respecter les engagements souscrits, à rejeter la tentation de l’absolutisme et de la mainmise sur le pouvoir », a-t-il déclaré.
Le leader du Bloc Libéral en a également appelé à la lucidité et à la responsabilité de chaque citoyen.
Selon Dr Faya Millimono, la stabilité d’une nation ne se mesure pas à la longévité d’un régime, mais à la vigueur de ses principes.
« Et le premier de ces principes, c’est le respect de la parole donnée. Si le Gal Mamadi Doumbouya tient à son engagement initial, il gravera son nom dans l’histoire, non comme un dirigeant de plus, mais comme l’homme d’État qui aura eu le courage de rompre avec la logique du pouvoir personnel pour servir l’intérêt supérieur de la nation », a-t-il déclaré.
S’adressant directement à ceux qui soutiennent la candidature du Président de la transition, il leur a lancé un avertissement.
« À ceux qui s’emploient à l’entraîner sur la pente glissante de la tentation, je lance cet avertissement : L’histoire regarde, le peuple se souvient, et la vérité, tôt ou tard, finit par éclater », a-t-il indiqué.
Dr Faya Millimono a par ailleurs insisté sur le besoin d’institutions fortes.
« La Guinée n’a que faire d’un sauveur. Elle a besoin d’institutions fortes et pérennes. Elle n’a que faire d’hommes providentiels ; elle appelle des femmes et des hommes de parole. Elle n’a que faire de discours sur la continuité ; elle réclame des actes de rupture. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons édifier une République juste, digne et respectée. Une République où la morale publique reprendra ses droits, où la loyauté envers la Nation l’emportera sur la fidélité à un homme, et où le pouvoir redeviendra ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : un service, et non un privilège », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana