PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
À la barre du tribunal criminel de Dixinn, ce jeudi 18 décembre, le colonel Bienvenu Lamah a mis en cause l’ancien président de la transition, le général Sékouba Konaté.
Pour le colonel Bienvenu Lamah, la lumière ne pourra être faite sur les événements du 28 septembre 2009 sans la présence de celui qui était, à l’époque, ministre de la Défense nationale. Visiblement éprouvé, l’accusé a insisté sur la nécessité d’une confrontation directe avec le général Sékouba Konaté.
« Le général Sékouba Konaté a négocié dans cette affaire. Il n’a jamais accepté de comparaître devant le pool des juges d’instruction. Pour la manifestation de la vérité, il faut qu’il soit là. C’est lui qui a orienté Toumba Diakité (…). C’est le ministre de la Défense qui recrute et qui forme », a-t-il indiqué devant les juges.
S’agissant du rôle présumé des recrues du camp de Kaléah, dont les éléments sont soupçonnés d’avoir participé aux massacres au stade de Conakry, le prévenu a balayé ces accusations d’un revers de main. Selon lui, impliquer ce centre d’instruction relève de la stratégie de diversion.
« Aucune recrue de Kaléah n’est mêlée aux événements du stade », a-t-il affirmé avec insistance.
Le colonel Lamah a également profité de sa déposition pour dénoncer son maintien en détention, rappelant qu’il avait initialement bénéficié d’un non-lieu. Il estime être aujourd’hui, la cible d’une manœuvre politique liée à son appartenance ethnique.
« Je ne devrais plus figurer dans ce dossier, ni comme accusé, ni comme témoin. Si j’y suis, c’est uniquement parce que je suis Guerzé, c’est stratégique », a-t-il fustigé.
Malgré son amertume face à une situation qu’il juge injuste, l’officier a conclu en affirmant être mentalement préparé à affronter les débats, clamant haut et fort son innocence.
Nous y reviendrons !
Alhassane Fofana
.png)
il y a 2 heures
15



















English (US) ·