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Dans les plaines verdoyantes situées aux alentours du village de Balaya centre, le son des faucilles mêlé aux rires, rythme le quotidien dans ce champs à perte de vue. Nous sommes en plein période de récolte du riz. Ici, cette céréale, au delà de nourrir les familles est un véritable levier de l’économie locale.
Hommes, femmes et même des enfants s’activent avec détermination parfois sous un soleil de plomb dans les rizières dorées.Le tout offrant un spectacle très magnifique. Les mains pleines d’épis dorés Mamadou Alimou Balaya Baldé nous confie que « moi aussi c’est ici mon bureau », rigole t-il avant de poursuivre : « c’est dure. Mais comme vous pouvez le constater on se réjouit de nos dures journées de labeur. (…). Le résultat est vraiment très satisfaisant » se félicite t-il.
Pourtant, malgré ce résultat satisfaisant et cette abondance, les défis à relever restent très énormes. (…). Tout le travail se fait à la main et sans appuis de la part des autorités locales.
« On fait tout avec la main et de façon traditionnelle. Nous n’avons pas d’outils modernes.(…). On a un sol fertile et très favorable à la culture du riz. Mais faute de moyens on ne peut pas exploiter malheureusement des grandes surfaces » déplore le paysan.
Cependant, la récolte reste un moment très fort. Elle marque l’aboutissement de plusieurs mois de dures labeurs. C’est aussi un moment de solidarité et d’entraide.
Dans le Fouta profond, le riz n’est pas qu’une simple culture c’est aussi un symbole de résilience communautaire.
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il y a 3 heures
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