Madina-casse : découverte d’un corps sans vie près du grand parking de Conakry

il y a 1 semaine 37
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Dans la matinée de ce mardi 1er octobre 2024, les usagers et les riverains du grand parking de Conakry situé à la Casse de Madina ont découvert un corps sans vie à quelques mètres des lieux. La victime est un homme, dont l’âge peut-être compris entre 40 et 50 ans.

Les premières constatations des agents de la Police scientifique n’ont pas permis d’identifier la victime, qui ne portait aucune pièce d’identité. Cependant, les habitants du quartier affirment qu’il s’agit d’un sans domicile fixe, souvent aperçu, errant dans les environs à la recherche de nourriture.

« On a essayé de procéder aux constatations techniques autour du corps et sur le corps de la victime, nous n’avons retrouvé aucune trace de violence ni un indice qui nous fait croire que c’est probablement un cas de mort suspecte. L’enquête de voisinage, les parquetiers arrivent à nous dire que la victime était là et que c’est un SDF, c’est-à-dire, un sans domicile fixe. Il passe tout son temps à faire les va-et-vient dans le park, à demander de l’argent et parfois fois, il y passe la nuit. Donc, nous avons demandé quel était son état dans ces jours-ci. Ils nous ont dit qu’il était un peu souffrant, que ses amis ont cotisé pour l’envoyer dans un centre de santé où il a pris quelques soins. Ils l’ont ensuite retourné ici, ils ne connaissent pas son nom, ni chez lui puisqu’ils ne communiquent pas. Et ses amis l’ont placé ici, derrière le lieu-là. Et finalement, ce matin, on nous a appelés, qu’il a rendu l’âme. Nous avons été incapables de l’identifier, puisqu’il ne possède aucun papier », a expliqué à notre micro, Mohamed N’Diaye, Commissaire divisionnaire de police, responsable de la police technique et scientifique.

Une enquête a été ouverte afin de pousser les recherche pour l’identification de la victime.

« Sur instruction du Procureur, après notre constat, nous allons le conduire à la médecine légale pour des examens complémentaires. Puisque, nous, nous l’examinons superficiellement pour les traces et indices. C’est à la médecine légale de confirmer si c’est un cas de mort suspecte ou naturelle », a-t-il ajouté.

MohamedNana BANGOURA

Lire l'article en entier