Guinée : la journée mondiale des migrants célébrée sous le signe d’une migration sûre, ordonnée…

il y a 2 heures 12
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L’humanité célèbre ce mercredi 18 décembre 2024, la journée mondiale des migrants.

En Guinée, c’est le ministère des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, à travers sa Direction de l’Observatoire guinéen des migrations qui a célébré cette journée à travers une activité organisée dans un réceptif hôtelier de Conakry.

La célébration de la journée mondiale des migrants cette année est l’occasion de mettre en lumière, les contributions inestimables de millions de migrants dans le monde et de mettre l’accent sur l’environnement de plus en plus complexe dans lequel s’inscrivent les migrations.

Pour la Cheffe de cabinet du ministère des affaires étrangères Youssef Nana Diaré qui a présidé cette activité, l’heure n’est plus au discours.

« Chaque migrant a une histoire unique, un parcours rempli de défis, de sacrifices et surtout d’espoir. Aujourd’hui, nous sommes ici pour reconnaître ces histoires et pour réaffirmer notre engagement à promouvoir des politiques favorables à la gestion d’une migration sûre, ordonnée, respectant les droits et la dignité humaine. Nous sommes tous d’ores et déjà convaincus que la migration est un levier important de développement, tant pour les pays de départ que pour les pays d’accueil. Elle est source d’enrichissement de nos communautés à travers des passages culturels. Cependant, elle peut être également confrontée, à des obstacles importants, notamment la discrimination, l’absence de protection juridique et bien d’autres maux. Il est donc de notre responsabilité collective de lutter contre ces injustices et de créer un environnement favorable à chacun, afin que nous puissions nous épanouir. (…). L’heure n’est plus au débat pour les États à faire de l’apologie de la mobilité humaine illégale, mais plutôt de travailler conjointement et de manière efficace, en vue d’accompagner et de réglementer cette mobilité humaine et d’en faire un vecteur de développement réciproque pour les nations. J’aimerais inviter ici les participants à une meilleure implication dans les réflexions de la journée, et à la réconciliation des acteurs nationaux et internationaux pour qu’à l’image du monde entier, la République de Guinée fasse peau neuve dans la lutte contre la migration clandestine et ses fléaux. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où la migration est perçue non pas comme un problème, mais comme une opportunité d’enrichissement pour tous les peuples », a-t-elle indiqué.

Durant cette journée de célébration, des panels pour une bonne compréhension des enjeux de la migration, notamment clandestine, sont prévus. L’occasion sera également mise à profit pour écouter des témoignages, d’échanger des idées et de réfléchir ensemble aux moyens de mieux maîtriser la migration.

Le partenaire technique de la Guinée, le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale de la migration (OIM) étaient présents à cette célébration.

Dans son allocution, Mohamed Abba, représentant du PNUD à cette activité, a soutenu que « la prise de conscience des défis des migrations en Guinée devra être traduite en actions programmatiques durables portées par les acteurs nationaux avec l’appui des partenaires de développement de la Guinée, dont le système des Nations Unies ».

« Ainsi, la Journée internationale des migrations, au-delà de sa portée événementielle, offrira l’opportunité de connecter les projets portés par l’OGM avec les opportunités qu’offrent les perspectives prometteuses du programme Simandou 2040 », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le représentant de l’OIM a également exprimé sa satisfaction quant à la tenue de cet évènement, et réitéré leur volonté de continuer leur collaboration avec la Guinée.

La journée mondiale des migrants est célébrée, cette année, sous le thème « migrations de la main d’œuvre, droit, devoir des parties prenantes ».

En 2022, une étude de l’OIM a révélé qu’en Belgique, les transferts d’argents avaient atteint 7 milliards de dollars, soit 1% des transferts mondiaux.

MohamedNana Bangoura

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