PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

L’ONG Terre des Hommes, en collaboration avec la Direction nationale de l’Enfance, a procédé ce mercredi 20 août 2025 au lancement officiel de l’atelier de validation de la Politique nationale de l’Enfance. Organisée dans un hôtel de Conakry, cette rencontre vise à analyser le document révisé de la politique nationale de l’enfance élaboré en 2015.
Durant cet atelier, les acteurs du système de protection de l’enfance examineront les progrès réalisés, tout en identifiant les défis à relever pour renforcer durablement les textes encadrant la protection de l’enfant en Guinée.
Pour Akoï Guilavogui, Directeur national de l’Enfance, cette rencontre vise à améliorer le cadre existant :
« Cet atelier consiste d’abord à faire un diagnostic sur la mise en œuvre de la politique nationale de 2015. Et ensuite, identifier les facteurs de blocage qui n’ont pas permis de réaliser tous les objectifs qui étaient inscrits dans cette politique finissante. Mais aussi prendre en compte les nouvelles dimensions telles que la question du climat, la question de l’environnement globalement. Mais aussi la question de l’usage du numérique par les enfants et tous les autres aspects qui contribuent actuellement de manière négative à faire en sorte que nous puissions être bousculés dans la dynamique de la réalisation des droits de l’enfant. Donc tous ces aspects étant pris en compte, nous avons bénéficié de l’accompagnement de Terre des Hommes que nous remercions beaucoup», a-t-il précisé.
Terre des Hommes engagée pour les enfants

Il a également souligné que cet atelier constitue une étape décisive : « Nous devons maintenant nous concentrer sur la mise en œeuvre effective de cette politique et veiller à ce qu’elle soit une réalité tangible dans la vie quotidienne de nos enfants, Cela nécessitera une coordination étroite et l’allocation adéquate des ressources, ainsi qu’un suivi et une évaluation régulière des actions entreprises », a-t-il insisté.
Un engagement réaffirmé du Gouvernement

Il a toutefois rappelé que plusieurs défis restent à relever, notamment la pauvreté, les inégalités sociales, les violences basées sur le genre, le travail et l’exploitation des enfants, les mariages précoces, mais aussi les crises sanitaires et humanitaires.