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Réunis en plénière pour examiner et adopter la proposition de loi ordinaire portant autorisation exceptionnelle de perception des recettes publiques et la reconduction des crédits budgétaires pour l’exercice 2025, plusieurs conseillers nationaux ont exprimé leur mécontentement face à l’absence du pool financier du gouvernement.
Prenant la parole, le représentant de la commission Réconciliation, droits humains, justice, communication et information a d’abord salué les mesures prises pour garantir la continuité de l’administration publique. Il a toutefois déploré l’absence des ministres en charge de l’Économie et des Finances ainsi que du Budget, estimant que « leur présence était vraiment nécessaire ». Malgré cette réserve, il a appelé les membres de sa commission à voter en faveur de cette loi exceptionnelle.
Le représentant de la commission Paix et Sécurité, le général Pépé Roger Sagno, a pour sa part jugé pertinentes les observations formulées, notamment celles relatives au retard dans le dépôt du projet de loi de finances initiale. Selon lui, le gouvernement aurait dû anticiper et soumettre ce texte avant le démarrage de la campagne électorale. Il a également qualifié de « très pertinente » la remarque sur l’absence des responsables financiers, soulignant que le ministre de l’Économie et des Finances aurait dû être présent, dans la mesure où il s’agissait d’une demande d’autorisation de perception des recettes publiques.
Insistant sur la nécessité d’assurer la continuité de l’action de l’État, le général Sagno a estimé qu’il n’était pas envisageable de laisser l’administration s’arrêter. Il a ainsi exhorté les conseillers nationaux à voter massivement en faveur de la proposition de loi, tout en souhaitant que de tels manquements ne se reproduisent plus à l’avenir.
Sur la question, le président du Conseil national de la transition (CNT), Dansa Kourouma, a tranché en affirmant que la présence du pool financier du gouvernement à cette plénière « n’est pas nécessaire ». Selon lui, l’initiative relève d’une prérogative du Premier ministre. « C’est le Premier ministre qui a saisi l’Assemblée. Ce n’est ni le ministre du Budget ni le ministre de l’Économie et des Finances qui l’ont fait. Le ministre du Budget et le directeur du Budget ont été associés aux discussions préalables pour aligner le texte. Mais en plénière, celui qui a l’initiative, c’est le Premier ministre », a-t-il expliqué.
Le président du CNT a ajouté que le chef du gouvernement, absent physiquement, était représenté par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, ainsi que par le directeur adjoint du cabinet de la Primature. Il a enfin rappelé que les dispositions légales en vigueur n’imposent aucune obligation de présence du pool financier, la navette institutionnelle se faisant exclusivement entre le Premier ministre et l’Assemblée.
L’article Reconduction des crédits budgétaires 2025 : au CNT, l’absence du pool financier du gouvernement suscite des critiques est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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