Education : la moindre incompréhension autour de la signature du statut particulier pourrait conduire à une grève générale et illimitée (Source)

il y a 2 heures 18
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C’est un jour déterminant pour l’Intersyndicale de l’Éducation, fermement résolue à obtenir la signature du statut particulier révisé.

Les discussions d’aujourd’hui sont si cruciales que tout porte à croire que l’Intersyndicale serait amenée à déclencher une grève générale et illimitée dans le secteur de l’éducation si le gouvernement n’accédait pas à la signature de ce statut auquel les enseignants attachent une importance capitale.

Il est 15 heures GMT. La délégation syndicale, conduite par Aboubacar Soumah, Kadiatou Bah et Abdoul Gassim Barry, est déjà installée dans la salle de réunion de la fonction publique. Elle attend l’arrivée de la partie gouvernementale ainsi que celle du facilitateur, le président du conseil national du dialogue social, qui tardent à venir.

Selon une source crédible, l’Intersyndicale, élargie au SNAESURS, aurait même déjà rédigé l’avis de grève, d’autant plus que le préavis est arrivé à son terme. La moindre mésentente concernant la signature du statut particulier, les propositions concrètes autour de l’engagement à la fonction publique des enseignants contractuels et le déblocage des salaires pourrait inéluctablement pousser le syndicat à dégainer son ultime arme : la grève.

Il est important de rappeler que lors de la dernière réunion avec le gouvernement, l’Intersyndicale avait clairement brandi sa menace.

« Je crois qu’à partir de ce mardi, nous serons là, à partir de 14 heures, selon la commission de médiation, pour discuter essentiellement du statut particulier. Ce que nous demandons aux enseignantes et enseignants de Guinée, c’est de rester mobilisés. Nous avons attendu dix-neuf (19) ans, depuis 2006, pour ce statut. Alors, attendre jusqu’à mardi, ce n’est pas un serpent de mer. Nous allons attendre mardi, et nous viendrons avec des arguments forts, notamment contre les contre-propositions du gouvernement. Par conséquent, nous viendrons aussi avec une décision, et cette décision reflète le ressenti de la base. Nous n’allons pas tergiverser sur cette décision. Si la fumée blanche ne sort pas d’ici ce mardi soir, cela sera notre dernière rencontre », avait prévenu le porte-parole de circonstance de l’Intersyndicale de l’Éducation.

Reste donc à savoir si la partie gouvernementale saura faire preuve de raison pour accéder aux réclamations du syndicat et ainsi éviter à l’École de la République une crise majeure.

À suivre !

Mosaiqueguinee.com

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