Conduite de la transition : « la junte n’a jamais voulu qu’il y ait un dialogue structuré et crédible » (Cellou)

il y a 7 mois 158
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

À l’initiative du CNRD, il s’est tenu un dialogue inter-guinéen, dont l’inclusivité est contestée par les grandes formations politiques et structures de la société civile.

Interrogé ce mercredi 6 septembre par nos confrères de TV5 monde dans le journal de l’Afrique, Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG a laissé entendre la junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya n’a jamais voulu organiser un dialogue crédible et structuré.

« Le dialogue politique suppose qu’il y a un ordre du jour, suppose qu’il y a des délégations de partis raisonnables. Nous n’avons pas participer à une grande messe qui rassemble des centaines de personne qui, la plupart, n’a jamais participé à des élections. Pour nous, le dialogue politique pendant la transition est de définir les conditions d’organisation des élections. On considère comme priorité, l’organisation des élections et la mise en place d’institutions légitimes. Seules celles-là sont compétentes d’engager des réformes pour s’attaquer aux fléaux qui minent nos sociétés. Nos recommandations n’ont pas été prises en compte dès lors que nous étions d’abord poursuivis sans aucune base, de manière fantaisiste pour nuire à notre réputation et à notre honneur, nous avons souhaité aller au dialogue avec toute la liberté et toute la dignité que requiert l’importance de ce dialogue. Et, malheureusement, la junte n’a jamais voulu qu’il y ait un dialogue structuré et crédible. Vous savez en Guinée, il y a une crise de confiance profonde entre la junte et la classe politique. Nous avons souhaité que ce dialogue soit présidé par la CEDEAO et que le G5 guinéen soit présent pour un arbitrage nécessaire, pour rappeler les bonnes pratiques et faire la bonne interprétation des lois et des engagements internationaux de la Guinée. La junte a dit qu’il faut que le ministère de l’administration du territoire organise les élections, nous avons dit qu’il faut un organe indépendant de gestion des élections, que nous ayons un fichier consensuel. Au lieu de demander un recensement général de la population, un recensement administratif à caractère d’état civil, faisons une révision classique du fichier existant », a-t-il dit avant d’ajouter, ne pas être en contact avec le président de la transition.

Mosaiqueguinee.com

Lire l'article en entier