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« Dois-je encore rappeler la particularité de circonstance et de motivation qui a amener l’armée guinéenne à répondre aux cris de cœur et sollicitations de la population, notamment de la classe politique. Ce sursaut citoyen à contribuer à arrêter la répression des civiles, à stopper la continuation d’un 3ème mandat présidentiel illégitime et inconstitutionnel imposé au peuple au prix de violents abus des droits de l’homme, d’un bradage systématique des ressources nationales pour financer cette farce électorale et surtout de l’accroissement de la paupérisation des citoyens », a notamment dit Dr Dansa Kourouma, président du CNT, au Luxembourg, à l’occasion des travaux de la Commission politique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
Dr Dansa Kourouma estime qu’il « est souhaitable d’aider les pays en transition à réussir leurs réformes démocratiques. Ces réformes doivent tenir compte des préoccupations légitimes de chaque population ».
« Chers partenaires à quoi sert honnêtement d’organiser des élections où les mêmes sont les gagnants ? Des élections à des couts très élevés et dont les lendemains sont soldés par la dictature et le népotisme ou qui s’achèvent par des coups d’Etat cycliques », s’est notamment interrogé le président du Conseil national de la Transition.
Quelques morceaux chois de ce discours
Depuis le 05 septembre la Guinée est entrée dans la 3èmeTransition de son histoire, depuis son accession à la souveraineté nationale et internationale en 1958. Mais cette dernière est voulue unanimement par les populations guinéennes, comme la dernière transition.
Dois-je encore rappeler la particularité de circonstance et de motivation qui a amener l’armée guinéenne à répondre aux cris de cœur et sollicitations de la population, notamment de la classe politique. Ce sursaut citoyen à contribuer à arrêter la répression des civiles, à stopper la continuation d’un 3ème mandat présidentiel illégitime et inconstitutionnel imposé au peuple au prix de violents abus des droits de l’homme, d’un bradage systématique des ressources nationales pour financer cette farce électorale et surtout de l’accroissement de la paupérisation des citoyens.
Au regard de notre histoire, l’enjeu principal de la transition est la mise en commun de toutes les conditions pour le passage d’une transition politique (retour à l’ordre constitutionnel) vers une transition démocratique, celle qui permettra, à travers la solidité et le dynamisme des institutions, une meilleure prise en charge des aspirations du peuple. Une réponse donc aux défis majeurs du pays en termes de conditions humaines de santé, de logement, d’éducation, de travail, etc. C’est le sens de la démocratie substantielle qui est la continuité et la finalité ultime de la démocratie procédurale qui se résume quant à elle aux simples élections, mais surtout aux élections présidentielles. Chers partenaires à quoi sert honnêtement d’organiser des élections où les mêmes sont les gagnants ?
Des élections à des couts très élevés et dont les lendemains sont soldés par la dictature et le népotisme ou qui s’achèvent par des coups d’Etat cycliques.
Pour y arriver, il faut des institutions fortes, bâties sur des fondements propres et authentiques. Institutions au rang desquelles celles qui administrent la justice et protègent l’indépendance des juridictions et des magistrats. Dans cette perspective la constitution se positionne comme un fondement inéluctable en tant que texte fondateur de la République et le socle du contrat social.
C’est pourquoi le conseil national de la transition de la République de Guinée s’appuie sur des mécanismes de fond et de procédés afin de produire un texte constitutionnel qui reflète les réalités du pays. Seul moyen crédible pour bâtir une démocratie réelle et qui a un sens pour le peuple de guinéen. Ce qui nécessite sans doute l’adhésion populaire, des moyens multiformes et du temps et de l’accompagnement des partenaires techniques et financiers.
D’ailleurs, si nous visitons l’histoire, on se rend compte que cette position est celle que la francophonie et ses instances représentatives et consultatives comme l’APF ont toujours soutenu depuis des années. En effet, la déclaration de Bamako de 2000 à la suite du « symposium international sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone » parlait à juste titre de la nécessité d’adapter la démocratie aux réalités de chaque peuple « the national circonstances ».
Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour lire l’intégralité de ce discours :
DISCOURS DU PCNT A LA COMMISSION POLITIQUE DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DE LA FRANCOPHONIE A LUXEMBOURG
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