Descente aux enfers de la presse : « Je crois qu’il faut continuer à garder espoir et surtout à demeurer professionnels » (Abdoulaye Condé)

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L’humanité va célébrer ce vendredi 03 mai 2024 le 31ème anniversaire de la journée internationale de la liberté de la Presse. C’est une date historique qui marque la reconnaissance mondiale de l’utilité des médias dans tous les processus de la société contemporaine.

« Le 3 mai est une date très importante pour les médias dans le sens qu’il constitue une occasion officielle et solennelle de rappeler aux États et Gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la Presse. Pour les professionnels, c’est aussi une journée de réflexion et de faire le point sur les questions de liberté de la presse et d’éthique professionnelle », a entamé ce doyen de la presse.

Cette année, la journée internationale de la liberté de la presse est célébrée dans un contexte où les médias souffrent le martyr à cause du brouillage des uns et le blocage ou le retrait d’autres du bouquet Canal+.

Abdoulaye Condé dit n’avoir pas vu venir ces difficultés qui assaillent la presse aujourd’hui avec tous les sacrifices qui avaient été consentis par les devanciers pour l’enracinement de la liberté de la presse et d’expression.

« Je ne pouvais imaginer les problèmes qui assaillent aujourd’hui les médias par rapport à tous les efforts déployés depuis plus de trois décennies et en tenant compte des différentes déclarations de prise de pouvoir du CNRD et aussi des actes de l’actuel Chef de l’Etat, le général Mamadi Doumbouya. Je me souviens qu’il a également échangé avec la presse dans le cadre de ses concertations, invité à déjeuner avec les professionnels des médias au palais et promu un certain nombre de journalistes à des postes administratifs importants », a-t-il rappelé.

Toutefois, les médias peuvent encore se tirer d’affaires. Abdoulaye Condé appelle les acteurs à ne pas désespérer. « Je crois qu’il faut continuer à garder espoir et surtout à demeurer professionnels ».

Le doyen a conclu en rendant hommage à l’ancien président, feu général Lansana Conté pour avoir libéralisé les ondes et institué la subvention annuelle en Guinée.

La journée mondiale de la liberté de presse a été proclamée le 3 mai 1993 par l’assemblée générale des Nations Unies. C’était suivant la recommandation adoptée lors de la 26ème session de la conférence générale de l’UNESCO tenue en 1991 et l’appel, la même année, des journalistes africains réunis à Windhoek en Namibie en faveur du pluralisme et de l’indépendance des médias.

Sékou Diatéya Camara

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