Production de la papaye « solo » : un jeune expérimente cette culture de rente et fait des émules à Lélouma

il y a 19 heures 73
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Passionné par l’arboriculture, Abdoul Rahim Poyé Diallo expérimente, depuis un peu plus d’une année, la culture et la production de la papaye solo. Avec, à son compteur, une centaine de pieds de papayers. Il démarre avec environ dix pieds.

Aujourd’hui, il se dit très fier du résultat atteint.

 » Tout ça est parti de ma soif d’innovation dans l’entrepreneuriat agricole local. (…). Mais aussi et surtout d’un désir ardent d’approvisionner le marché en papaye. Un fruit de plus en plus sollicité dans la localité« , lance-t-il à Guinéenews.org.

Poursuivant, il soutient que :  » Comme vous le savez, chez nous ici, au Fouta, généralement on ne voit pas une plantation de papayers. Dans nos villages ou secteurs, on peut voir, dans certaines familles, un seul ou deux papayers. Mais pas au-delà. (…). Pourtant, c’est un fruit comestible, très prisé pour ses nombreuses vertus mais aussi et surtout pour se rafraîchir, en cette période de saison sèche. C’est aussi un fruit qui se vend entre 10 et 20 mille GNF l’unité, selon la taille.

L’année dernière j’ai expérimenté la culture avec quelques pieds. Le résultat a été très rassurant. Aujourd’hui j’ai une pépinière de quelque cent plants« , indique le planteur.

A la question de savoir pourquoi cette variété de papayers, Abdoul Rahim rassure que  » c’est une variété très rapide et extrêmement rentable. (…). On peut commencer à récolter en un an, si les conditions sont bien remplies. Un seul pied peut vous produire près de cent papayes durant l’année. En plus, son fruit est très succulent. C’est aussi une variété avec laquelle il y a aussi toujours des fruits. (…). C’est en quelque sorte un véritable trésor« , nous lance-t-il, fièrement.

 

Au vu de l’opportunité qu’offre cette culture, Rahim entend aujourd’hui mettre toute son énergie pour la répandre, au profit des planteurs et des consommateurs.

En tout cas, il se fixe comme objectif de mettre en valeur au moins trois hectares, dans les années à venir.

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