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La formation cruciale des professionnels des médias en Journalisme de guerre s’est poursuivie ce mardi 4 novembre à l’Académie de la Police Nationale Turque, marquant une deuxième journée intensive centrée sur la survie et les premiers secours en zones de conflit.
Face aux dangers inhérents à leur métier, les journalistes sont dotés d’outils essentiels pour faire face aux urgences médicales et sécuritaires sur le terrain.
I- Les premiers secours : Un enjeu de survie
Le premier module de la journée a mis l’accent sur les premiers secours, un savoir-faire vital qui peut faire la différence entre la vie et la mort avant l’arrivée des unités d’urgence professionnelles.
Gestion des incidents
Les participants ont étudié les scénarios d’incidents fréquents pour les journalistes, apprenant comment réagir et gérer efficacement une crise.
Théorie et pratique
Le cours, à la fois théorique et pratique, a détaillé les procédures de base des premiers secours, insistant sur les trois principes fondamentaux qui guident toute intervention d’urgence.
Qualités du secouriste
Une attention particulière a été portée aux caractéristiques essentielles d’un bon secouriste, soulignant la nécessité de rester calme, d’être organisé et de prendre des décisions rapides sous pression.
II – Évaluation de la situation et traumatologie
La deuxième partie de la journée a approfondi l’évaluation de la situation sur le terrain, nécessitant une connaissance de base de la constitution du corps humain (systèmes respiratoire, circulatoire, régulation de la température, etc.) afin de comprendre la gravité des blessures et d’intervenir adéquatement.
Hémorragies et fractures :
Les journalistes ont appris à identifier les trois types de saignement (veineux, artériel, capillaire) et les techniques pour atténuer l’écoulement du sang, une compétence critique en cas d’attaque ou d’accident.
Les deux types de fractures ont été abordés, ainsi que la procédure pour immobiliser la victime.
Blessures et brûlures
L’accent a été mis sur la dangerosité particulière des plaies au niveau de la poitrine et de la tête. Les participants ont également étudié les trois degrés de brûlures et les astuces pour les soigner initialement.
Menaces spécifiques
Des instructions précises ont été données sur les mesures à prendre en cas d’empoisonnement, en identifiant ses manifestations (vomissements, diarrhées, céphalées, évanouissement, etc.).
La gestion des incidents liés aux morsures d’animaux (chiens, chats, serpents) et des piqûres d’insectes (abeilles, scorpions) a complété ce module vital.
La journée s’est conclue par l’apprentissage des techniques de transport de patients, garantissant que les journalistes soient capables d’évacuer leurs collègues blessés en toute sécurité. Cette formation de haut permet aux participants d’affronter les réalités les plus dures du terrain, armés non seulement de leurs caméras et de leurs micros, mais aussi de connaissances qui sauvent des vies.
Mady Bangoura, envoyé de Guinéenews
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il y a 3 heures
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