Permis moto à 800 000 GNF : très remontés, les conducteurs de Kamsar demandent un sursis

il y a 1 heur 9
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

À la suite de l’annonce du ministère des Transports rendant obligatoire, à partir du 29 novembre 2025, le permis de conduire pour tous les conducteurs de motos-taxis — au coût fixé à 800 000 GNF — les réactions se multiplient dans la région de Boké, notamment à Kamsar.

Dans la ville industrielle, le syndicat des motos-taxis demande un report de l’entrée en vigueur de cette mesure. Il invoque la conjoncture économique difficile et estime que les conducteurs ne sont pas prêts financièrement.

Pour Mohammed Lamine Sanden, diplômé sans emploi devenu conducteur de moto-taxi, cette obligation représente un véritable défi : « avec la situation économique actuelle du pays, il m’est très difficile de payer le permis. Après le problème des plaques, c’est maintenant celui du permis qui arrive. Nous demandons aux autorités de réduire le prix et de repousser la date, car le 29 novembre est trop proche. »

Ansoumane Camara, membre du syndicat des motos-taxis de Kamsar, exprime lui aussi son inquiétude : « il est très difficile d’expliquer cette situation aux conducteurs. L’obligation du permis arrive dans un contexte de fortes difficultés économiques et à l’approche de l’élection présidentielle. »

Les responsables syndicaux assurent ne pas s’opposer à la réglementation. Ils demandent cependant une réduction du coût et un délai supplémentaire afin de permettre aux conducteurs de se mettre en conformité sans compromettre davantage leurs revenus déjà fragilisés.

Lire l'article en entier