Oumar Sacko en garde-à-vue : « depuis hier, on ne m’a toujours pas dit qui a porté plainte contre moi »

Au téléphone d’un de nos reporters, Elhadj Sacko qui a confirmé l’information, dit ne pas savoir on l’a arrêté. Tout de même, il dit comprendre que son arrestation a un lien avec la grève des boulangers déclenché cette semaine pour protester contre le meurtre d’un apprentissage boulanger.

« Oui, je confirme. Je suis arrêté depuis hier et je suis en garde-à-vue au commissariat Centrale de police de Matam. Depuis hier, on ne m’a toujours pas dit pourquoi on m’a arrêté mais je crois comprendre que ça a un lien avec la grève qu’on a observée cette semaine », a-t-il dit.

Pourtant, selon l’article 87 du code de procédure pénale, « seul un officier de police judiciaire peut, d’office ou sur instruction du procureur de la République, placer une personne en garde-à-vue ». Le même code précise que la personne gardée-à-vue doit être informée de son placement à garde-à-vue, la durée et le motif de la décision.

Il reste à savoir si les agents du commissariat central de police de Matam sont aussi officiers de la police judiciaire.

Mosaiqueguinee.com