PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
C’est désormais clair et même très clair pour ceux qui en doutaient, la junte militaire guinéenne n’envisage pas de rendre le pouvoir aux civils avant le 31 décembre 2024. C’est du moins ce qu’a dit le premier ministre de transition à Kigali, la capitale rwandaise à la faveur d’un entretien exclusif à nos confrères de TV5 Monde en marge du CEO forum. Amadou Oury Bah martèle que le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée tel que défini avec la CEDEAO ne le sera pas.
« Le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel tel qu’il a été défini ne le sera pas. Parce qu’initialement, il était prévu la fin de la transition à la fin de cette année. Mais à la fin de cette année, ce qui pourrait être organisé, c’est le référendum constitutionnel », a réitéré le samedi 18 mai 2024 Bah Oury, sur TV5 Monde.
Pour le troisième chef du Gouvernement de transition sous la junte dirigée par Mamadi Doumbouya, « le plus difficile est d’avoir le fichier électoral qui sera extrait du Recensement Administratif à Vocation d’Etat civil (RAVEC) »
« A partir du moment où nous aurons le fichier électoral consolidé, l’organisation du référendum, tout le reste ce sera une question de calendrier qui fera l’objet d’une concertation dans le respect des termes réglementaires…Ce qui est le plus important, c’est le fichier électoral. Après ça, tout le reste deviendra très facile », a-t-il soutenu dans cet entretien.
A Conakry, acteurs politiques et de la société civile ont d’ores et déjà rejeté cette annonce du PM Amadou Oury Bah. L’ANAD, la coalition politique dirigée par Cellou Dalein Diallo a menacé de reprendre les manifestations si le calendrier pour un retour à l’ordre constitutionnel avant le 31 décembre 2024 n’est pas respecté.
Mosaiqueguinee.com