Mamou: Que peut-on retenir de la 3ème édition du colloque national des femmes entrepreneures en milieu rural ? 

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Les rideaux sont tombés ce mercredi 16 octobre sur la troisième édition du colloque national des femmes entrepreneures en milieu rural, organisée par le site www.actualitéféminine.com. Entamée le mardi 15 octobre dans la commune urbaine de Mamou sous le thème:«la femme rurale à l’ère du numérique», durant deux (2) jours de travaux intenses des entrepreneures venues des huit régions administratives de la Guinée ont discuté sur la question du numérique en milieu rural et ont été formés en éducation financière afin de pouvoir faire la promotion de leurs produits via le digital et gérer leurs fonds de commerce. 

Aux termes de cette édition, des rapports ont été restitués devant les autorités et la synthèse de ces rapports sera soumise aux partenaires et au ministère du tutelle afin de prendre en compte les préoccupations de ces entrepreneures. 

Dans le rapport du groupe 1, rapporté par madame Odia Kourouma, il est indiqué «qu’en général, le défi de la connexion est à la hausse dans les huit (8) régions administratives de la Guinée, particulièrement à l’intérieur du Pays. Nous rencontrons des difficultés telles que la lenteur du réseau, la sur facturation téléphonique et la non stabilité financière pour l’installation du réseau Wifi (y compris Conakry) pour ne citer que ceux-ci», a-t-elle mentionné.

Quant au rapport du groupe 2, la rapporteuse fait par de l’Analphabétisme, manque d’infrastructures de télécommunication: «Analphabétisme : la plupart des femmes en milieu rural sont analphabètes, donc sont pas prêtes à acquérir des connaissances sur les outils numériques. Manque d’infrastructures de télécommunications : Les zones rurales et certaines régions éloignées manquent souvent de tours de communication, de fibre optique ou de ce qui entraîne une couverture limitée. Faible qualité des équipements : Les infrastructures existantes peuvent être vétustes ou de mauvaise qualité, ce qui dégrade la connectivité. Tarifs internet élevés : Dans certaines régions, les fournisseurs facturent des tarifs, rendant l’accès à Internet difficile pour la population locale», a fait savoir Traoré Fatouma Zahra.

Cette édition a été marquée par la formation des femmes et filles de Mamou en transformation des fruits d’orange et courge en confiture et jus. 

Naby Moussa

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