PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Arrêté mardi pour « atteinte à l’ordre public, injures, diffamation, menace et incitation à la violence », puis placé sous mandat dépôt à la maison centrale de Coronthie, Mamoudou Cifokè Touré, le porte-parole des sinistrés de l’explosion de Kaloum, a comparu ce jeudi 16 mai 2024, devant le tribunal de première instance de Kaloum.
À la barre, le porte-parole des sinistrés a déploré les conditions dans lesquelles il a été reçu à la maison centrale avant de rejeter en bloc les faits qui lui sont reprochés. Dans sa narration, le jeune enseignant a précisé devant le tribunal, les raisons qui ont conduit à son arrestation.
« Je ne reconnais pas les faits. Je me retrouve devant cette barre parce que j’étais investi par les citoyens de Coronthie. Nous dormons à la belle étoile, ma maison n’a pas de tôle. Il s’agit de la vie de milliers de personnes, vieux, vieilles, enfants. Ils ont distribué des sacs de riz pendant le Ramadan. Au même mois, il y a eu des patrouilles à notre recherche. Ils nous ont gazés dans nos maisons. Nous sortons d’un accident et l’État a comme solution, les gaz lacrymogènes. Ils ont poursuivi les femmes jusqu’aux toilettes, déchirées leurs habits. C’était une obligation pour moi de dénoncer, et c’est ce que j’ai dénoncé à la radio… », a-t-il indiqué.
Poursuivant sa narration, Cifokè Touré soutien que la seule solution pour sortir de cette situation, est de trouver des logements adéquats pour les sinistrés de Kaloum.
« Nous voulons dormir dans nos maisons, pas de recevoir des sacs de riz. Donc pour nous, toute solution commence par les logements », a-t-il précisé, avant de rappeler à la barre que le plus important pour les victime de l’incendie du dépôt d’hydrocarbures de Kaloum, est que l’État leur donne les moyens nécessaire pour sortir les sinistrés de cette situation.
Mariame Diallo pour Actuguinee.org
L’article Le porte-parole des sinistrés de Kaloum à la barre : « Nous voulons dormir dans nos maisons, pas de recevoir des sacs de riz » est apparu en premier sur Actuguinee.org.