Kankan : le SNAESURS lance un mot d’ordre de grève à l’Université Julius Nyerere

il y a 4 heures 18
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La Section Syndicale du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS) de l’Université Julius Nyerere de Kankan (UJNK) a annoncé une grève générale illimitée à compter du mercredi 29 octobre 2025 à 8h00. La décision a été officialisée à travers un avis de grève transmis aux autorités universitaires et administratives locales.

Dans le document consulté par notre rédaction, le SNAESURS dénonce notamment :

  • Le non-respect de certains engagements contenus dans les accords signés le 11 avril 2025 entre le Rectorat et la section syndicale, avec la médiation de la CRDG ;
  • Le manque de respect du Pool Financier envers les travailleurs de l’UJNK ;
  • La mauvaise gestion présumée des fonds de l’institution ;
  • Le déficit criard d’eau et d’électricité sur le campus universitaire depuis août 2025 ;
  • La réalisation de travaux au sein de l’université qui se ferait, selon le syndicat, sans procédures réglementaires ;
  • Le non-paiement des frais de mission du personnel ayant participé à une formation des cadres de l’enseignement supérieur à Conakry.

La section syndicale rappelle également que l’Assemblée générale extraordinaire tenue le 27 octobre 2025, avait exigé la levée immédiate de la suspension du mot d’ordre de grève, intervenue après la signature des accords d’avril dernier.

Un appel à la solidarité

Signé par le Secrétaire Général adjoint de la section, Camarade Moriba Kouyaté, le communiqué appelle les enseignants-chercheurs et travailleurs à observer la cessation totale des activités pédagogiques et administratives « de manière vigoureuse jusqu’à la satisfaction totale des revendications ».

« Ensemble unis, solidaires, nous vaincrons », conclut l’avis de grève.

Etudiants inquiets, administration silencieuse

Si du côté de l’administration universitaire aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée, des étudiants interrogés se disent préoccupés par les perturbations que cette grève pourrait engendrer sur le calendrier académique.

Cette nouvelle crise sociale intervient dans un contexte déjà tendu pour l’enseignement supérieur guinéen, marqué par des revendications récurrentes autour des conditions d’étude et du traitement des enseignants.

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