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La commune urbaine de Kankan traverse depuis ce matin une pénurie généralisée d’essence. Alors que le prix officiel à la pompe reste fixé à 12 000 FG le litre, les prix au marché noir connaissent une flambée inquiétante, atteignant désormais 15 000 à 20 000 FG, contre 13 000 FG auparavant.
Dans les stations-service, les longues files d’attente sont visibles dès les premières heures de la journée. De nombreux conducteurs peinent à se ravitailler. C’est le cas d’Aliou Keïta, conducteur de taxi-moto, rencontré à une station : « En quittant Missiran, je n’ai trouvé aucune goutte d’essence au bord des routes. Au marché noir, on vend le litre à 15 000 ou 20 000 FG, et c’est à ce prix que j’ai pu en acheter. Ici à la station, la file est longue et je n’ai pas encore pu me servir. Je demande seulement que le prix à la pompe ne soit pas augmenté pour ne pas fatiguer la population. »
Oumar Kaba, un autre citoyen, vit la même situation : « Cela fait trois heures que j’attends à la station. Dans mon quartier, il n’y a pas d’essence. Ici, le litre est à 12 000 FG, mais au marché noir, il monte jusqu’à 20 000 FG. Nous demandons à l’État de trouver une solution rapide, car sans carburant, toute la ville est paralysée. »
Cette crise de carburant inquiète déjà les habitants de la ville hospitalière. Entre l’augmentation des prix, la rareté du produit et les longues files d’attente, les citoyens appellent les autorités à prendre des mesures urgentes afin de rétablir l’approvisionnement normal et soulager la population.