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A la croisée des chemins, la Cour Suprême de Guinée va statuera ce mardi 30 avril sur les mérites du pourvoi en cassation introduit par le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF), contre la décision de mise en liberté de l’ancien ministre de la ville et de l’aménagement du territoire du régime Condé Dr Ibrahima Kourouma.
En détention dans les geôles de la maison centrale de Conakry, depuis le 21 avril 2022, pour des faits présumés de détournement de deniers publics, de blanchiment d’argent, d’enrichissement illicite et de corruption, Dr Ibrahima Kourouma avait obtenu quatre décisions de mise en liberté contre lesquelles le procureur spécial Aly Touré a toujours relevé appel.
En dépit de l’adversité du ministère public, le conseil de l’ancien ministre Me Soufiane reste convaincu que force restera à la loi.
« J’ai initié une procédure de référé pénal où j’ai attaqué le procureur spécial. J’ai gagné contre lui. La chambre de jugement a ordonné la remise en liberté du ministre. Il dit qu’il n’est pas d’accord, il a relevé appel. Devant la chambre d’appel on a statué là-dessus après plaidoiries et réquisitions, j’ai encore gagné. Il dit toujours qu’il n’est pas d’accord, il s’est pourvu en cassation devant la cour suprême », a expliqué Me Soufiane.
Ce mardi 30 avril 2024, il sera question donc pour la Cour Suprême de statuer sur les mérites du pourvoi du Procureur Spécial de la CRIEF.
A suivre…
Alhassane Fofana