Conakry : les services spéciaux interpellent deux dealers avec du Crack et de la cocaïne

il y a 12 heures 44
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Dans la nuit du 30 juillet 2025, les services spéciaux de lutte contre le crime organisé ont arrêté deux individus soupçonnés d’être impliqués dans un réseau de détention et de vente de drogues dures, notamment du crack et de la cocaïne. L’annonce a été faite ce vendredi 1er août lors d’une présentation officielle à Kaloum, en présence de plusieurs journalistes.

Les deux suspects, identifiés comme Chérif Amadou Baïdi alias « Chérif » et Amadou Camara, ont été interpellés aux environs de 22 heures dans le secteur Payot, à Camayenne, par une équipe de patrouille.

« Lors de la fouille effectuée sur les lieux, des doses de crack et de cocaïne ont été retrouvées en leur possession », a déclaré le commissaire principal Foromo Soropogui. Il a précisé qu’une perquisition menée dans une chambre désignée par les suspects a permis de découvrir une quantité plus importante de drogue : 40 boules de crack et 9 boules de cocaïne, pour un poids total de 38 grammes.

Lors de leur audition, Chérif Amadou Baïdi a reconnu être à l’origine de la détention et de la vente de ces substances illicites. Son acolyte, Amadou Camara, a, de son côté, admis avoir servi d’intermédiaire entre le vendeur et les clients.

Selon les précisions du commissaire Soropogui, les boules de cocaïne sont revendues à un million de francs guinéens l’unité.

Profitant de l’occasion, l’officier a également tenu à sensibiliser sur la dangerosité du crack, souvent mal connue du grand public : « Le crack est un mélange de cocaïne et de produits basiques. Le nom vient du bruit caractéristique que produit ce mélange quand il est chauffé. Nous évitons volontairement d’en détailler la composition, pour ne pas encourager sa fabrication clandestine. »

Interrogé sur son implication, Chérif Amadou Baïdi a livré une version partiellement contradictoire : « Je ne connais rien à cette histoire de cocaïne. Quelqu’un m’a confié un sac contenant ce produit. Mais pour le crack, j’en vends depuis environ deux mois. C’est un ami qui m’a embarqué dans ce pétrin. »

Conformément à la procédure en vigueur, les deux présumés trafiquants seront présentés au parquet à l’issue de l’enquête préliminaire. « Lorsque des indices concordants laissent présumer la commission d’une infraction, les mis en cause sont déférés devant le parquet pour la suite de la procédure judiciaire », a conclu le commissaire Soropogui.

Lire l'article en entier