Fin de campagne triomphale pour Abdoulaye Yéro Baldé à Conakry : « Aucun candidat n’a osé confronter ses idées aux miennes devant le peuple guinéen »

il y a 2 heures 17
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Le Front démocratique de Guinée (FRONDEG) a clôturé sa campagne présidentielle ce jeudi 25 décembre 2025 à Conakry, lors d’un grand rassemblement au stade Kabinet Kouyaté de Matoto. De retour d’une tournée nationale, le président du parti, Abdoulaye Yéro Baldé, a été accueilli par une foule nombreuse dès le kilomètre 36, avant de rallier le lieu du meeting dans une ambiance de ferveur.

Face à ses partisans, il a exposé son projet de société, axé sur l’accès aux services sociaux de base, l’emploi, la gouvernance responsable et l’unité nationale, présentant le programme du FRONDEG comme un programme de rupture et de solutions concrètes aux problèmes des Guinéens.

« Les priorités sont là. Vous le savez, c’est de l’eau potable, des soins de qualité, une école digne pour vos enfants, pour nos enfants, pour nos petits-enfants et un emploi pour vous, les jeunes », dit-il.

Abdoulaye Yéro Baldé a également critiqué ses adversaires, dénonçant les promesses irréalistes : « Nous ne promettons pas tout parce que nous ne nous faisons pas des promesses que nous ne pouvons pas réaliser. Nous vous promettons de faire ce que nous allons vous dire et de dire ce que nous faisons. Le programme du FRONDEG est un programme de rupture et aussi de solution. À commencer par l’éducation : nous voulons une éducation qui forme, mais pas qui formate. Nous voulons une université qui prépare à l’emploi, pas au chômage. Au niveau de la santé, nous vous disons que la fatalité est finie. Avec le FRONDEG, chaque Guinéen doit pouvoir se soigner sans s’endetter. Chaque Guinéen va bénéficier d’une assurance maladie. Vous, la jeunesse, vous, les femmes, vous êtes la pierre angulaire de notre nation. L’avenir de notre nation repose sur vous. C’est pour cela que nous allons faire de l’emploi des jeunes le cœur de notre programme, venant de l’agriculture, des PME, du numérique et de la confiance retrouvée. Gouverner, ce n’est pas se servir, c’est servir le peuple. La lutte contre la corruption sera implacable. Les gouvernants rendront compte, et la justice sera au bénéfice de tous. Nous refusons la politique de la division, nous sommes une nation et devons consolider notre cohésion. »

Sur le silence des autres candidats à son invitation pour un débat, il estime : « Aucun n’a osé confronter ses idées aux miennes devant vous, le peuple guinéen. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à proposer. Moi, je suis venu avec un projet, un cap et une vision, et ce projet-là, nous allons l’appliquer au bénéfice de tous les Guinéens. »

Se présentant comme un homme de devoir plutôt que de pouvoir, Abdoulaye Yéro Baldé s’est présenté comme le candidat idéal à la cause guinéenne : « Je suis Abdoulaye Yéro Baldé. Je suis votre dernière chance pour construire une gouvernance responsable. Je ne suis pas un homme providentiel, je suis un homme du devoir. Je suis venu pour servir les Guinéennes et les Guinéens. Donc, le changement ne viendra pas tout seul. Il viendra de vous. »

Il a ensuite lancé son appel au vote : « Le 28 décembre, votez avec votre cœur, mais aussi avec votre raison. Votre avenir est celui de nombreuses personnes. »

Sur ces mots, escorté par la foule, il a quitté le stade Kabinet Kouyaté de Matoto pour regagner son domicile à Lambanyi, via l’axe Bembeto-Hamsallaye-Taouyah, laissant derrière lui une foule galvanisée.

Mayi Cissé

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