Conakry : l’UFR déplore les cas de mort lors de la manifestation des FVG

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La répression sanglante de la récente manifestation à l’appel des forces vives de Guinée, au cours de laquelle, cinq jeunes ont été tués par balle, a été évoquée à l’assemblée générale hebdomadaire du parti Union des Forces Républicaine (UFR), ce samedi.

À l’unanimité, les cadres du bureau politique national, ont déploré cette inconduite des forces de défense et de sécurité sur la population qu’ils sont censés défendre.

« Nous déplorons la mort des jeunes qui n’ont même pas 20 ans. Des jeunes de 14, de 15 et de 17 ans. Parce qu’ils sont sortis pour manifester leur mécontentement face à la gestion du pouvoir de la junte. Voilà comment les forces de défense et de sécurité qui devraient nous encadrer, les ont tués. Nous déplorons ces tueries », a indiqué la vice-présidente Hadja Fatoumata Camara.

De son côté, le responsable de la jeunesse républicaine Ousmane Tolo a mis en avant l’irrespect des engagements pris au lendemain du coup d’État du 05 septembre. D’après lui, les pratiques contre lesquelles, le CNRD a justifié sa prise de pouvoir ont repris de plus belle.

« Le 5 du mois de septembre 2021, le Comité National du Rassemblement pour le Développement nous a promis la liberté. Aujourd’hui c’est le même CNRD qui est en train de tuer les jeunes. Le CNRD avait promis à nos leaders tout en rassurant qu’il allait assurer leur sécurité et aujourd’hui où nous en sommes ? Ce sont ces mêmes leaders qui se retrouvent en exil forcé. Le même CNRD nous a promis que les erreurs du passé ne referont plus surface et malheureusement nous vivons les mêmes pratiques en ce moment. », a-t-il déploré.

Pour le responsable politique la prétendue main tendue du CNRD est un faux débat, d’autant plus que plusieurs jeunes ont été arrachés à l’affection de leurs proches à cause dit-il de leur opposition à la conduite de la transition en cours.

« Cette main tendue c’est un faux débat. C’est une main très sale, une main très souillée de sang des victimes, une main haineuse. Ces gens vont bientôt sortir d’autres communiqués, disant qu’ils voulaient faire cette transition en trois ans mais à partir de l’instant il y a eu des blocus par ci et par là donc nous ne pouvons pas faire les élections parce qu’ils ont demandé un montant de 600 millions de dollars. Où ils vont prendre ces 600 millions ? Si ce n’est pas pour arnaquer les institutions internationales »,a-t-il indiqué.

Alhassane Fofana

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