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Le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a été lancé ce vendredi, 14 juin 2024, sur toute l’étendue du territoire national. À Dubreka, c’est l’école Hadja Habi Diakité, située dans le quartier Kagbelen village, qui a été le centre choisi par les autorités éducatives pour procéder à ce lancement solennel de la première épreuve. Avec les différentes délégations locales, un message d’apaisement et d’avertissement a été lancé par les représentants, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Après la cérémonie du lancement de la première épreuve (rédaction) et une courte crise d’épilepsie de certaines filles, Madame Hassanatou Diallo, directrice de l’éducation de Dubreka, a souhaité que cet examen se déroule dans les meilleures conditions.
« Nous avons cette année 14 232 inscrits dont 6907 filles, tous les candidats répartis en 37 centres. Le nombre de salles, c’est 463. Un effectif auquel viennent s’ajouter les 765 candidats inscrits dont 338 filles dans 2 centres et 11 salles de l’enseignement franco-arabe. Nous espérons que tout se passera dans de meilleures conditions. On compte sur les élèves, les surveillants, ainsi que toutes les parties concernées », a-t-elle dit.
De son côté, Amadou Ciré Dieng, représentant du préfet au lancement du premier sujet du BEPC, a prévenu que cet examen n’est pas une “séquestration”.
« Le message du préfet, c’est un message d’apaisement à l’encontre des parties concernées. C’est un simple examen, pas une séquestration donc que chacun garde son calme. À ce stade, les examens se passent bien. On n’a pas eu de plainte concernant le précédent, l’examen d’entrée en septième, et nous espérons que ça sera pareil pour le BEPC », a-t-il indiqué.
Abondant, Elhadj Oumar Sy, superviseur national à Dubreka, a émis un avertissement à l’encontre des surveillants.
« Nous souhaitons que vous les survivants, que vous soyez justes. Vous connaissez le rôle et la responsabilité d’un surveillant. C’est parce qu’on a confiance en vous qu’on vous a choisis. Vous surveillez les enfants, vous les empêchez de tricher, et non crier sur eux. Aujourd’hui, nous avons les moyens de savoir, même après les résultats, s’il y a eu favoritisme dans un centre. Et si on se rend compte qu’il y en a eu, nous allons poursuivre non seulement le président, les enseignants qui sont là, et durant trois ans vous ne serez pas sur une liste de surveillance. Vous les candidats, travaillez dans la paix et la sérénité. C’est ce message que le ministre voulait vous transmettre », a-t-il dit.
À rappeler que cet examen se déroulera du 14 au 20 juin 2024, avec désormais deux jours de repos.
Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com
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