Absence de notification après l’expiration du délai de suspension : Souza Konaté dénonce une stratégie visant à « créer le blocage… »

il y a 2 heures 14
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Alors que le délai de suspension de 90 jours imposé à l’UFDG est arrivé à expiration, la formation politique affirme n’avoir reçu « aucune notification, aucun acte, rien » de la part du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD). Dans une communication rendue publique, Souleymane Souza Konaté, coordonnateur de la Cellule de communication du parti, fustige un « silence total » qu’il juge révélateur des intentions du pouvoir.

Selon lui, cette absence de réaction n’a rien de surprenant. Il estime en effet que « depuis le début, l’objectif du CNRD à travers ce ministère transformé en bras politique a été clair : affaiblir les grands partis, les écarter du processus électoral et fabriquer un environnement taillé sur mesure pour permettre à M. Mamadi Doumbouya de ‘competir’ face à ses propres mouvements de soutien. », a-t-il mentionné.

Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Souza Konaté affirme que malgré les « manœuvres dilatoires » attribuées au pouvoir, l’UFDG est restée solide et organisée.

« Nos bases restent solides, disciplinées, organisées et incorruptibles », insiste-t-il, évoquant notamment les mobilisations observées lors des déplacements du président du parti à New York et Paris, présentées comme une preuve que « leur stratégie d’asphyxie politique a échoué ».

Le parti dirigé Cellou Dalein Diallo dénonce également ce qu’il qualifie de « cynisme » de la part des autorités, qui auraient justifié la suspension de l’UFDG par la non-tenue de son congrès.

« Alors que ce sont eux-mêmes qui ont bloqué ce processus à répétition, par des pratiques mesquines, iniques et profondément antidémocratiques », accuse le responsable de la communication.

 L’UFDG affirme avoir multiplié les démarches pour organiser son congrès : envoi d’une délégation, lettres officielles… sans obtenir de réponse. Selon le conseiller en communication de Cellou Dalein, « leur stratégie est simple : créer le blocage, puis accuser l’UFDG du blocage ».

Il balaie aussi les accusations de dissensions internes, assurant que les personnalités concernées ont désormais rejoint une coalition ouvertement alignée sur la mouvance présidentielle.

Il rappelle à ce propos qu’on ne peut pas « soutenir un régime et, dans le même temps, prétendre appartenir à un parti qui s’oppose à ce régime. Ce serait de la duplicité pure et simple ». 

Face à ce qu’il présente comme une volonté d’entraver le fonctionnement du parti, Souleymane Souza Konaté indique que la Direction nationale de l’UFDG se réunira « très prochainement » pour décider de la conduite à tenir.

Il conclut son intervention par une mise en garde. « L’UFDG ne reculera jamais. Ni devant les intimidations, ni devant les blocages, ni devant les calculs politiques… », a-t-il prévenu.

Mosaiqueguinee.com

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