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Nous avons déjà évoqué les comportements de certains chauffeurs de transport en commun, notamment les 4X4, sur le trajet Labé-Conakry. A l’occasion, nous avons énuméré quelques-unes des infractions dont ils se rendent coupables. Il est évident que celles-ci ne sont pas exhaustives. Loin de là ! Les infractions au code de la route sont longues à lister et rares sont les conducteurs exempts d’en commettre, ne serait-ce qu’une seule, lorsqu’ils sont au volant.
Le sujet que nous abordons ici ne fait pas partie des infractions liées à la conduite proprement dite.
Il s’agit plutôt de l’aménagement de la galerie, communément appelée porte-bagages. Le chargement qu’on voit là est celui d’un véhicule 4X4 qui assure le transport en commun entre Labé et Conakry. Il n’est sans doute pas excessif, pour être qualifié de surcharge.
Cependant, un aspect attire l’attention : c’est la position de la roue de secours. Elle est inclinée et attachée sur la bâche qui couvre les bagages. Les lanières qui ont servi à l’arrimage ne sont pas assez perceptibles pour qu’on puisse apprécier leur solidité ou le mode d’attache utilisé pour la fixation. L’image a été prise pendant que tombaient des goutellettes de pluie.
Là, des questions viennent tout de suite à l’esprit. Ce pneu serait-il bien fixé ? Le cordage qui le retient, ne va-t-il pas se défaire et entraîner sa chute ?
Face à ce relatif embarras que véhiculent ces questions, l’adage qui nous enseigne que « le risque zéro n’existe pas », nous revient à l’esprit.
Voilà pourquoi nous nous intéressons à ce sujet que nous estimons, potentiellement chargé de danger. Certes, il y aura, parmi nos lecteurs, des porteurs d’avis différent, qui vont trouver que cela ne vaut pas la peine d’être retenu comme thématique par notre quotidien électronique d’informations.
Soit ! Ils ont sans doute raison. D’autant que de pareils exemples n’en finissent pas d’être servis à foison dans le transport, tous modes confondus. Partout, que ce soit au niveau des camions, des bus, minibus et taxis, on voit des roues de secours accrochées, attachées, suspendues ou posées, à même le plancher, sous les pieds des passagers. Cela est si fréquent que c’est désormais passé dans le ‘’très normal’’ et personne n’y prête plus attention.
Et pourtant, on devrait bien s’y intéresser et même s’en préoccuper, car le risque que cela renferme est très énorme. Nous devons nous attacher à décrire le danger de tout ce qui peut porter préjudice à nos concitoyens, en vue de préserver leur sécurité et leur vie. Même si cela semble anodin, à première vue. Rien ne vaut la santé, la sécurité et la vie !
Imaginons un seul instant qu’une roue de secours se détache, pour une raison quelconque et tombe sur le sol, pendant le roulage du véhicule. Les dégâts qui en découlent vont varier, en fonction de la vitesse du véhicule, mais aussi, du poids de la roue.
Lorsqu’une roue de secours se détache ou dégringole pour tomber au sol, elle saute d’abord plusieurs fois, sur elle-même, avant de virevolter et de foncer à toute vitesse. Dans sa course débridée et folle, elle heurte ou escalade tout ce qu’elle rencontre sur sa trajectoire indéterminée. Rien ne l’arrête, jusqu’au moment où l’énergie qui la propulse s’annule. C’est alors qu’elle retombe et fait quelques soubresauts. C’est bien là un spectacle impressionnant et surtout dangereux.
Une roue, bien gonflée, qui tombe brutalement du haut d’un véhicule peut ‘’courir’’ sur des centaines de mètres. Seul, un obstacle fixe de grande dimension peut la freiner. Forcément, des dégâts à la ronde ne sont pas à exclure. Pensons-y !