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À la suite de l’évaluation des partis politiques par le ministère de l’Administration Territoriale, le CPUG a été suspendu pour une période de trois mois.
Dans une déclaration publiée, à cet effet, son président, Ibrahima Sacko qualifie cette décision d’«illégale et illégitime». Pour lui, cette démarche procède de la volonté de la junte militaire de se maintenir au pouvoir.
« Aujourd’hui, sous le couvert de prétendues évaluations des formations politiques, la junte prend des mesures illégales et illégitimes pour dissoudre, suspendre et mettre sous observation les 211 partis politiques légalement constitués dans notre pays. Ces actes visent clairement à affaiblir l’opposition, réduire l’espace démocratique et museler les voix critiques afin de se maintenir au pouvoir par la force. Nous disons haut et fort qu’aucun parti politique, formé légalement et dans le respect des lois de notre nation, ne peut être dissous, suspendu ou soumis à des contraintes par une junte illégitime et autoritaire », a-t-il vertement dénoncé cette démarche de leur ministère de tutelle.
Poursuivant, le président du CPUG a exhorté le chef de la junte à respecter les échéances fixées et à quitter le pouvoir d’ici le 31 décembre 2024.