Ratoma : la jeunesse et les leaders locaux formés à la gestion pacifique des conflits

il y a 2 heures 15
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La commune de Ratoma accueille, du 28 au 29 octobre 2025, un atelier de renforcement des capacités des acteurs locaux sur les techniques de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion pacifique des conflits. Une initiative appuyée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), qui s’inscrit dans la dynamique nationale de consolidation de la paix et de lutte contre les discours de haine.

Dans son discours de bienvenue, le président de la délégation spéciale de Ratoma, Ahmed Sékou Traoré, a rappelé le chemin parcouru par sa commune, autrefois associée aux turbulences sociales : « Il vous souviendra que, dans un passé récent, Ratoma était réputée pour être un foyer de délinquance et de violence. Aujourd’hui, grâce à l’avènement d’un homme engagé et patriote, en la personne du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, notre municipalité est en pleine mutation ».

Il a qualifié l’atelier d’« opportun et nécessaire », dans un contexte marqué par l’importance du dialogue social, notamment à l’approche de l’élection présidentielle du 28 décembre. Il a invité les participants à s’approprier les outils proposés afin de consolider la paix et la cohésion dans la commune.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix, Amirou Diawara, a salué l’engagement du président de la délégation spéciale de Ratoma, qu’il a décrit comme un « acteur triplement engagé » pour la jeunesse, les collectivités locales et la citoyenneté : « Cet atelier marque une étape importante dans notre politique de renforcement des capacités locales. Il vise à outiller les acteurs communautaires en matière de négociation, de dialogue, de prévention et de gestion pacifique des conflits, tout en promouvant des réponses constructives face aux discours de haine ».

Selon lui, les travaux permettront aux participants — jeunes, femmes, leaders communautaires, religieux et représentants institutionnels — d’acquérir des compétences clés en médiation, en alerte précoce et en prévention des tensions sociales.

Au nom du Premier ministre, la conseillère à la Primature, Adama Garanké Diallo, a mis en garde contre les menaces qui pèsent sur la cohésion sociale, notamment les discours de haine et la manipulation des opinions, souvent amplifiés par les réseaux sociaux.

« La Guinée nourrit une aspiration légitime : celle d’une paix durable, d’une cohésion nationale renforcée et d’un développement inclusif », a-t-elle affirmé.

Elle a réaffirmé la volonté du gouvernement, sous le leadership du président Mamadi Doumbouya, de placer la prévention des conflits et la jeunesse au cœur de sa stratégie de gouvernance. « Cet atelier s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Il s’agit d’outiller les acteurs locaux et les jeunes leaders pour qu’ils deviennent les artisans du dialogue, de la tolérance et du vivre-ensemble dans leurs communautés », a-t-elle insisté.

L’atelier bénéficie de l’appui du PNUD et du Fonds de Consolidation de la Paix (PBF), partenaires clés dans la mise en œuvre des initiatives de gouvernance participative et de cohésion sociale en Guinée.

Pendant deux jours, les participants seront formés aux outils pratiques de médiation, de dialogue et de prévention des conflits, dans l’espoir de transformer Ratoma, souvent perçue comme une zone sensible, en modèle de résilience communautaire et de paix durable.

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