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Le procès du secrétaire général du FSPE s’est ouvert ce jeudi 24 devant le tribunal correctionnel de Mafanco. Le juge a pris son identité avant de lui rappeler qu’il est poursuivi pour des faits présumés d’injures et de diffamations. La procédure est initiée par Hadja Saran Fofana, trésorière de la FSPE et de son mari, Tidiane Sylla. Aussitôt qu’il a comparu, Salifou Camara a reconnu les faits et s’est confondu en excuse.
« Je reconnais les faits. Je demande pardon. Monsieur le juge, dans cette affaire, le Kountigui de la basse Côte, le grand imam de Conakry, ma maman, ma femme et les imams de Sangoya sont allés demander pardon à cette dame sur mon initiative, mais elle n’a jamais accepté d’abandonner cette affaire », a-t-il rappelé.
Le syndicaliste a donné ces premières explications sans évoquer le fond du dossier. Suite à une question posée par le juge à propos, il a avoué avoir dit que la plaignante n’est pas gentille avec lui. Il a aussi reconnu avoir traité le mari de Hadja Saran Fofana de chien qui se trouve à la solde de son mari. Ce sont des expressions vexatoires, a-t-il regretté en pleurs.
Ces faits se sont produits en marge d’un échange téléphonique entre Salifou Camara et Hadja Saran Fofana autour de l’arrivée d’un fonds venant des partenaires et destiné à leur structure, la FSPE dans le cadre d’une formation.
L’épouse du secrétaire général de la FSPE trouvant l’appel suspect venait de récupérer le téléphone et de le jeter sans interrompre l’appel. C’est en s’excusant auprès de sa femme que Salifou Camara a tenu ses propos, qui ont été finalement enregistrés par son interlocutrice.
Le mari de la plaignante a comparu. Tidiane Sylla, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a accepté le pardon. Le tribunal a clos les débats avant d’ordonner les plaidoiries et les réquisitions.
Sékou Diatéya