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Pour avoir infligé de graves sévices corporels sur sa fille adoptive, une mère de famille a été placée sous mandat de dépôt dans la région de Boké.
C’est le procureur de la République près le tribunal de première instance de Boké, Amadou Oury Diallo, qui a fait l’annonce ce mardi 22 avril 2025.
Selon ses déclarations, la présumée coupable M’Mahawa Sylla a été inculpée pour traitements inhumains et cruels.
Des faits que déplore vivement le président de la Ligue pour les Droits et la Démocratie en Afrique (LIDDA).
« Bien que des proches de la famille soutiennent que l’acte n’était pas intentionnel, il faut reconnaître que les codes moraux de notre société renferment de fortes propensions à punir les enfants par le biais de châtiments corporels. Cette perception de l’éducation des enfants est si répandue et si ancrée dans les mœurs, que l’Etat doit déployer de grands moyens pour promouvoir la sensibilisation à grande échelle sur les alternatives non violentes de l’éducation des enfants, ainsi que sur les dispositions pertinentes de la convention internationale relative au droit de l’enfant, adoptée par l’assemblée générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 et ratifiée par la Guinée depuis le 13 juillet 1990, sans préjudice des poursuites pénales contre tout auteur ou complice de violences envers les enfants », a-t-il souligné lors d’un entretien accordé à notre rédaction ce mercredi 23 avril 2025.
Mamady Kaba invite par ailleurs les populations à renoncer à la violence sous toutes ses formes et à promouvoir une éducation fondée sur la bienveillance et le plein épanouissement des enfants, dans le respect de leur droit à la dignité.
Hadja Kadé Barry