PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
71 personnes, dont 15 femmes, arrêtées à Lainé, les 13 et 14 janvier de l’année dernière, à la suite d’un conflit entre éleveurs et agriculteurs, ont été graciées le 1ᵉʳ janvier 2025. Cet évènement inattendu a entraîné une joie immense, dans toute la sous-préfecture.
Malgré qu’il partage cette grande réjouissance des populations, pour la libération de ses concitoyens, le président de la délégation spéciale de Lainé ne manque pas d’attirer l’attention des autorités sur la vigilance à observer, dans la prise en compte de ce phénomène. Cela, dit-il, pour éviter toute récidive.
« D’abord, c’est un sentiment de joie que nous éprouvons comme tout le monde. Nous avons pris fonction, au moment où ces personnes graciées aujourd’hui, étaient en prison. Et c’était ça, la cause principale des difficultés de gestion de la communauté, que nous avions.
La priorité pour tous était comment faire sortir nos parents de la prison. Et aujourd’hui, par le concours des uns et des autres, quand ces prisonniers sont avec nous, vraiment, nous sommes très satisfaits et nous pensons qu’on aura toutes les chances vraiment de mieux gérer les problèmes de Lainé. Donc, nous remercions le chef de l’État ainsi que les membres du gouvernement, surtout le ministre de la Justice », s’est réjoui Pé Édouard Kolamou.
« Ce matin, je suis en train de faire une réunion de sensibilisation avec l’ensemble des personnes graciées. Je tiens à les informer qu’ils sont en libération provisoire, mais c’est leur comportement qui va faire que leur libération soit définitive.
Malgré l’effervescence et la joie, il faut sensibiliser tout le monde afin d’éviter les problèmes inutiles. Ce matin, ils sont venus nombreux pour écouter les messages que nous leur avons délivrés. »