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La commission spécialisée de la Chambre des représentants chargée d’examiner l’accord de mise en œuvre entre le Libéria et la Guinée (IA) a tenu mardi une audience publique avec les ministères de la Justice et des Affaires étrangères afin de déterminer l’état actuel de cet accord bilatéral. Signé en 2019 et ratifié en 2021, l’IA définit le cadre dans lequel la Guinée peut utiliser les infrastructures ferroviaires et portuaires du Libéria.
Au cours de l’audience, le vice-ministre libérien des Affaires étrangères chargé de l’administration, Gabriel H. Salee, a déclaré aux députés que le ministère ne disposait d’aucune information sur la mise en œuvre de l’accord, ce qui a suscité de vives inquiétudes parmi les députés.
« Nous n’avons aucune idée de l’état d’avancement de cet accord. Nous n’avons participé à aucun niveau et ne pouvons fournir d’informations à ce stade », a-t-il déclaré.
Ses déclarations ont suscité des questions approfondies de la part des membres éminents de la commission, notamment les représentants Ivar Jones de Margibi, Blue Benson de Montserrado et Jeremiah Sokan du comté de Grand Gedeh. Ils se sont interrogés sur la manière dont le ministère des Affaires étrangères, en tant que gardien des traités, pouvait ignorer l’état d’avancement de l’accord intergouvernemental.
« Avons-nous communiqué des copies de notre accord ratifié à nos homologues guinéens ? S’il n’est pas adopté là-bas, il ne peut être contraignant, quelle que soit notre ratification ici », a déclaré le représentant Ivar Jones du comté de Margibi.
De même, le représentant Michael Thomas s’est interrogé sur les raisons pour lesquelles le Libéria n’avait pas été invité à la récente inauguration d’un tronçon ferroviaire de 850 mètres en Guinée et a soulevé des questions concernant la diligence raisonnable de la Société des Mines de Fer de Guinée (SMFG), une société liée au projet.
Le représentant Jeremiah Sokan a averti qu’il serait « problématique » de conclure un accord de cette ampleur sans s’assurer du consentement total de la Guinée voisine.
Cependant, le vice-ministre des Affaires économiques au ministère de la Justice, M. Charles D.F. Karmo, a présenté le contexte de l’accord et a déclaré qu’il s’inscrivait dans le prolongement d’une coopération antérieure remontant à 1973. Il a décrit l’accord intergouvernemental comme un arrangement logistique pour le transport des produits miniers guinéens à travers le Libéria.
« Le Libéria dispose d’une capacité ferroviaire excédentaire et est tenu, en vertu de l’accord, d’autoriser le transport des produits guinéens », a-t-il souligné, ajoutant que des garanties existent, notamment le droit du Libéria de résilier l’accord si les obligations ne sont pas respectées.
Après de longues questions, la commission a ajourné l’audience à mardi prochain pour poursuivre ses délibérations. Le président de la commission, M. Foday E. Fahnbulleh, a réaffirmé l’engagement de l’organe en faveur de la transparence et du respect de tous les accords internationaux.
Source: DN-News Liberia
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