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La fédération guinéenne des parents d’élèves, étudiants et amis de l’école (Feguipae) a exprimé sa profonde préoccupation concernant la paralysie partielle des cours observée dans les établissements scolaires depuis plus d’une semaine.
Cette situation est la conséquence du maintien du mot d’ordre de grève générale et illimitée lancé par la fédération syndicale professionnelle de l’éducation (FSPE) et le Syndicat national de l’éducation (SNE) de l’Intersyndicale de l’Éducation, et ce, en dépit du protocole d’accord signé entre le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le Gouvernement.
Face à un risque de prolongation de cette crise, la présidente de la fédération, Hadja Adama Sow, a lancé un appel au sens de responsabilité des différentes parties prenantes. Elle exhorte notamment le gouvernement à tendre la main et à accepter de discuter avec les syndicats qui durcissent le ton, afin de trouver une issue à cette situation qui menace d’impacter négativement l’avenir des élèves guinéens.
Mme Sow a surtout souligné l’urgence de la situation.
« Aujourd’hui, nous sommes au regret de constater que cela fait une semaine que les enfants sont au chômage. Ils sont en train de perdre leur droit à l’éducation. Cette situation dure déjà depuis une semaine et elle risque de perdurer. Nous interpellons donc le gouvernement et les syndicats, notamment le SNE et le FSPE, qui sont en grève, ainsi que l’Association des enseignants contractuels communautaires », a-t-elle lancé.
La présidente de la Feguipae a aussi insisté sur la nécessité d’impliquer directement les structures qui maintiennent la grève.
« Il faut tendre la main à ces trois structures dont je viens de parler : la FSPE, le SNE et les enseignants contractuels communautaires, pour dialoguer. Oui, il y a un accord qui est signé avec le SLECG, mais cela n’a pas empêché la grève de continuer, de perdurer. Cela signifie que toute la solution n’est pas encore trouvée et qu’il fallait négocier avec tout le monde. Parce que pour l’instant, nous constatons que la grève reste toujours suivie par la plupart des enseignants », a-t-elle déploré.
Hadja Adama Sow a conclu son intervention en réitérant son appel au autorités du pays.
« Il est impératif de leur tendre la main, de s’asseoir autour d’une table pour parler de leur situation, et de voir ce qui peut être fait pour défendre et sauver l’année scolaire 2025-2026. Il faut absolument que nous arrivions à discuter de cela », a-t-elle conclu.
Alhassane Fofana
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il y a 2 heures
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