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Dans le procès de Amadou Damaro Camara et compagnie, poursuivis pour détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux, d’enrichissement illicite, de prise illégale d’intérêts, corruption et complicité, les plaidoiries et réquisitions sont arrivées à terme ce vendredi à 22 heures passées à la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières.
Comme il est de coutume dans les cours et tribunaux, les prévenus ont eu droit à la parole pour prononcer leurs derniers mots pour leur propre défense après avoir écouté les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats de la partie civile et de la défense. Les mots de l’ex président de l’Assemblée nationale sous Alpha Condé ont été ceux qui ont attiré plus les attentions dans la salle d’audience.
« Mon sentiment pour être sincère, on veut absolument obtenir une condamnation d’Amadou Damaro Camara. Vous avez vu dans les plaidoiries et pendant les débats, on me dit que je défie la justice, que je modifie la constitution, on me dit que j’ai financé le troisième mandat. On me fait un procès politique de la part du représentant de l’Etat. Ce n’est pas normal », a-t-il fustigé.
« Est-ce qu’on est là pour le troisième mandat ? Est-ce qu’on est là pour le changement de constitution ? Est-ce qu’on est là parce que Damaro dans le passé a défié la justice ? Je n’ai jamais défié la justice. J’ai eu des problèmes avec un ministre qui n’était pas dans les normes. Je me suis opposé à sa façon de faire quand j’étais au pouvoir. (….) Je suis en train de subir la justice des vainqueurs », a-t-il ajouté.
Damaro est inquiet. Mais il ne désespère pas autant. Avant de finir ses propos, il a renouvelé toute sa confiance en la justice de façon générale mais particulièrement en la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières devant laquelle il a des démêlés depuis avril 2022 autour d’un montant de 15 milliards de francs.
Sékou Diatéya