PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Le préfet de Kankan est au cœur d’une vive polémique après avoir été accusé de menaces visant quiconque s’en prendrait aux effigies du président de la transition. Face à la tempête de critiques et d’accusations, Kandja Mara a tenu à se défendre lors d’un entretien téléphonique, affirmant que ses propos avaient été déformés et qu’il ne se sentait coupable de rien.
« Je n’ai interpellé personne, je n’ai enfermé personne, je n’ai déféré personne et je n’ai autorisé la mort de quiconque, donc ma conscience est tranquille », a-t-il déclaré avec fermeté, insistant qu’il n’était en aucun cas impliqué dans l’arrestation ou la mort du Dr Dioubaté.
Le préfet a également précisé que son discours visait à protéger l’image du chef de l’État et non à inciter à la violence ou à des représailles. « J’ai parlé pour éviter que l’effigie du président ne soit détruite, mais ils ont choisi de mal interpréter mes propos. Moi, je ne réponds pas à ces détournements », a-t-il ajouté.
Le décès en détention de Dr. Dioubaté, dans des circonstances non élucidées, a suscité une vague d’indignation dans l’opinion publique. Des voix s’élèvent pour affirmer que les paroles du préfet ont pu encourager des actions répressives de la part des autorités locales. Cependant, Kandja Mara rejette toute responsabilité dans cette tragédie. « Que cela me soit attribué ou non, Dieu rendra le dernier jugement », a-t-il conclu.
L’article Le Préfet Kandja Mara se défend : “Je n’ai enfermé personne ni autorisé la mort de quiconque” est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.