L’impulsion des femmes pour l’économie africaine au centre d’un panel de haut niveau

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Depuis hier lundi 29 octobre 2024, la capitale guinéenne abrite le treizième Forum international des femmes entreprenantes et dynamiques (FIED).  C’est le Premier Ministre, Chef du Gouvernement qui a officié le lancement de ces assises, en présence du président du Conseil national de la transition, des membres du Gouvernement, des représentants des missions diplomatiques et consulaires en postes à Conakry et des invités venus d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Amérique et d’Europe.

Ce mardi 30 octobre a été marqué par des panels dont celui portant sur l’impulsion des femmes pour l’économie africaine. Un thème débattu par des panélistes rompus à la tâche. C’est notamment la cheffe d’entreprise Fatou Baldé Yansané, dont la communication a porté sur son expérience. Elle doit son ascension à la bonne formation dont elle a bénéficié tant dans son enfance, son adolescence que sa jeunesse.

C’est pourquoi elle a plaidé en faveur de l’éducation de la femme, levier essentiel selon elle pour relever les défis économiques.

Pour sa part, l’ancienne ministre de l’Industrie et du Commerce de la Centrafrique, par ailleurs Présidente du Comité scientifique du FIED, à rappelé l’importance de transformer les richesses africaines en véritable capital, tout en insistant sur la nécessité d’une meilleure connaissance des cadres législatifs existants et en appelant à une plus grande implication des femmes en politique.

De son côté, M. Alassane Ba, économiste et représentant adjoint du PNUD, a égrené des statistiques selon lesquelles les femmes, majoritairement touchées par la pauvreté, peinent à accéder aux mêmes opportunités que les hommes. D’où son invite à des réformes pour éliminer les préjugés persistants et favoriser l’égalité des chances.

Pour donner une impulsion aux femmes et renforcer leur impact sur l’économie africaine, plusieurs solutions ont été envisagées par les panélistes pour surmonter les obstacles structurels et encourager leur pleine participation.

Notamment la création des fonds spécifiquement dédiés aux femmes entrepreneures, en particulier dans les zones rurales, l’encouragement des programmes de prêts flexibles avec des taux d’intérêt abordables et sans exigence excessive de garanties, en collaboration avec les institutions financières africaines, le développement des programmes de formation en gestion d’entreprise, en littératie numérique et financière pour renforcer les compétences des femmes dans les affaires, la création des réseaux de mentorat et des partenariats entre entrepreneures expérimentées et nouvelles entrepreneures, et l’adoption des lois qui facilitent l’accès des femmes à la propriété foncière, essentielle pour garantir des prêts et investir.

À ces propositions, s’ajoutent la mise en place des programmes de soutien pour les entreprises détenues par des femmes, y compris des avantages fiscaux et des subventions, la promotion des lois pour l’égalité des sexes dans le travail et le secteur entrepreneurial, et lutter contre les pratiques discriminatoires et l’encouragement des femmes à investir dans des secteurs comme l’agriculture durable, les énergies renouvelables, la technologie et le secteur des services.

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