Guinée : l’intersyndicale de l’éducation dénonce la non application de certains points du protocole d’accord

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Le climat d’entente et de confiance entre l’intersyndicale l’éducation et le gouvernement disparait peu à peu. En cause, la non application de certains points convenus dans le protocole du 04 avril 2024, en dépit des engagements mutuels.

Dans un courrier adressé au ministère du travail et de la fonction publique, le 12 décembre, les trois structures syndicales de l’éducation FSPE-SLECG-SNE, ont invité le gouvernement au respect intégral des points inscrits dans ledit protocole d’accord.

« L’intersyndicale de l’éducation (FSPE, SLECG, SNE), vient par la présente attirer l’attention du Gouvernement sur le respect intégral des points convenus dans le protocole d’accord en date du 04 avril 2024. Malgré les engagements mutuellement pris, nous constatons avec regret que certains points essentiels n’ont pas encore fait l’objet de mise en œuvre effective », lit-on dans ce courrier.

Parmi ces points, figurent entre autres : « le non-paiement des dix mois d’arriérés de salaire des fonctionnaires locaux (janvier septembre 2024): le non paiement des six mois de prime aux enseignants contractuels communaux non retenus (janvier– juin 2024) ; le non paiement du premier salaire des nouveaux enseignants locaux qui ne sont pas encore pris en charge », a fustigé l’intersyndicale de l’éducation dans cette lettre

Des points inscrits dans sa dernière plateforme revendicative, n’ont également pas fait l’objet de discussions. Ce sont notamment: « le reclassement des enseignants, l’organisation des concours professionnels, la révision du statut particulier de l’éducation, le déblocage des enseignants titulaires et le paiement des arriérés de leurs salaires »

Ils ont rappelé au ministre de la fonction publique la gravité du retard dans le respect des engagements. Selon ces syndicalistes de l’éducation, cela engendre des frustrations légitimes chez les travailleurs et risque de compromettre la paix sociale et la confiance entre les parties.

Toutefois, ils réitèrent dans le courrier, leur disponibilité à aller vers l’ouverture d’un cadre de concertation.

« Nous rappelons que l’intersyndicale de l’Éducation demeure ouverte au dialogue constructif et à toute initiative visant à renforcer la coopération et l’harmonie sociale dans notre pays. Dans l’attente d’une suite diligente, nous tenons à réaffirmer notre attachement au respect des engagements pris dans l’intérêt des travailleurs et de la nation tout entière ».

Alhassane Fofana

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